HopeWILLIAMS | « Le péché est la seule note de couleur vive qui subsiste dans le monde moderne. »

Pseudo ;; alix_fantasy_et d'autres...
Âge ;; 17ans.
Groupe ;; les vampires conservateurs.
Code ;; I EAT YOU!
Célébrité ;; sasha pivovarova.
Poste Vacant? ;; non.
Niveau rp ;; moyen je dirais, enfin c'est pas trop mal.
Commentaires? ;; j'ai juste hâte de commencer le rp et tout. ce fo est beautiful.
Présence sur 7 ;; 5/7

POST 2 ;; JOUR IMPORTANT DE LA VIE DE VAMPIRE

Hope était à présent un vampire relativement âgée, elle avait 115 années, même si à vrai dire, elle ne comptait plus vraiment. Elle avait su avoir une emprise dans le monde des vampires, tout les honneurs ne lui revenaient certes pas, mais elle avait une certaine incidence sur ses congénères. Être la sœur d’un des vampires les plus influents n’était pas sans répercussion sur son existence, et à vrai dire elle en profitait plus que de raison. Hope aimait le pouvoir, c’était un fait, elle ne considérait pas grand monde comme son égal et peu de choses l’impressionnaient suffisamment pour qu’elle y montre un vif intérêt. Elle était, même pour un vampire, atteinte d’une puissante mégalomanie, qui la rendait parfois complètement insupportable. Elle avait toujours cette façon de ne se lier qu’à condition que cette relation lui rapporte quelque chose, la gloire, la puissance, et à rejeter tout ceux qu‘elle considérait comme trop faibles. Elle n’avait pourtant pas passé ces longues années seules, elle avait partagé la vie de nombreux semblables, mais jamais plus de quelques mois, attachée à son indépendance, à sa liberté plus que n’importe quel autre. Pourtant ces années écoulées ne lui avait apportés ni modération, ni sagesse, simplement une perversité toujours plus étendue, ces plans s’échafaudaient minutieusement, avec des intentions toujours plus machiavéliques. Elle n’avait plus la fougue des débuts, elle ne tuait plus tout les humains qui rencontraient son chemin. Le plaisir était aujourd’hui plus perfide, elle voulait voir la peur de l’autre, celui qui lui avait accordé sa confiance, lorsqu’elle dévoilait sa véritable nature, et qu’il se rendait compte qu’il n’y avait plus aucun échappatoire, qu’elle le tuerait et qu’elle s’abreuverait de son sang sans vergogne. Elle pouvait étaler ses plans sur plusieurs mois, elle poussait ses vices toujours plus loin, jusqu’à leur paroxysme.
Et en ce moi de mai 1986, elle était en train de réaliser sa plus belle réussite, celle qu’elle porterait avec fierté pendant de longues années encore. La belle était en Australie et elle n’avait pas quitté ce continent depuis quatre ans, et elle s’y était manifestement plu, bien qu’à présent son départ était imminent. Elle avait fait une agréable rencontre l’avant-veille, une ancienne connaissance était venu à son encontre et lui avait proposé de se rendre en Afrique du sud avec un groupe restreint de vampires, il devait s’y passer une confrontation entre deux clans ennemies, et le spectacle risquait d’être fort intéressant. Et puis, il y’avait bien longtemps qu’elle n’avait connu de batailles déchirantes, où le sang coulait de toute part, où les corps tombaient, amis, ennemis, il n’y avait pas d’importance, simplement ces odeurs qui m’étaient ses sens en éveillent, le gout de l’hémoglobine de ces humains pris à parti, ces innocents qu’elle tuerait sans remord. Hope avait accepté, son quotidien venait de toute façon à la lasser, et il y’avait un moment qu’elle n’avait pas côtoyé de congénères, et bien qu’elle appréciait la solitude, elle l’échangeait volontiers contre un peu de compagnie, pour peu que celle si la distraie. Cependant avant de quitter la région de Barossa Valley, Hope avait besoin d’une heure ou deux, pour une histoire à à laquelle elle devait apporter le coup de grâce qu’elle menait avec soin depuis de longs mois.
Bientôt un an se faisait qu’elle avait rencontré Dwayne Shaw, un australien âgé de 35 ans, veuf depuis peu, il s’occupait seul de ses deux garçons Grant et Jared. Il avait dans le regard le même feu exalté que la blonde aux cheveux bruns, cette même fièvre les emportait devant des chants à l’Opéra, les concertos où se mêlaient les partitions des plus grands, devant un tableau de la renaissance . ils éprouvaient pour l’art une intense passion. C’est-ce qui les avait réunit, malgré toutes les différences qu’il pouvait exister entre un non-vivant et un mortel. Il y’avait plus de cinquante ans qu’elle n’avait éprouvé une si vive affection pour un quelconque être. Cet homme cultivé avait su adoucir une Hope venimeuse, qui en était venue à adopter une vie proche de celles des mortels, même son régime alimentaire avait été différents, tuant moins d‘humains et se nourrissant du sang des animaux sauvages, il y‘avait une certaine ironie là-dedans, la cadette des Williams s‘était pratiquement convertit au « végétarisme » . La belle s’était attachée à un humain, alors qu’elle avait des difficultés à établir des relations saines avec son propre peuple, Hope avait pourtant partagé de nombreuses existences de vampires, des nomades majoritairement, ou des groupes succincts, avec qui elle avait pu passer quelques mois avant de s’éclipser lorsque les chemins se séparaient. Elle avait quitté son frère quelques semaines après sa transformation seulement, elle voulait déjà pouvoir faire ses propres expériences, et elle ne voulait dépendre de personne, poursuivre son chemin sans le dévier, sans avoir à jamais faire de compromis, aucun compromis. C’était peut être pour ça que le lien noué avec ce mortel semblait si absurde. Les évènements s’étaient enchainés suite à cette rencontre. Elle avait toujours chercher à maintenir son identité, sa nature, cachés, tout en se rapprochant de cet individu. Elle n’avait pas imaginé que cette relation prendrait cette tournure, et les rouages de son plan s’était mis en place avec le temps, il y’a une semaine encore elle n’était pas certaine de ce qu’elle allait faire, aujourd’hui c’était clair elle allait le tuer. Non, pas parce qu’il avait blessé, pas parce qu’il avait fait un mauvais pas, pour être franche, elle n’avait jamais connu un mortel aussi parfait. Elle allait le tuer, parce qu’il avait une confiance démesuré en elle, sa naïveté, son aveuglement avait finit par l‘excéder, les mensonges qu‘elle avait proférer pour cacher sa condition n‘avait jamais été décelé, et bien qu‘elle avait d‘abord été très fier de sa réussite, d‘avoir réussi à le charmer jusqu‘à l‘assouvissement, l‘agacement avait commencé à se faire sentir, la lassitude aussi. Elle savait le veuf n’était plus aussi éploré, que cette amitié devenait plus que trouble à ses yeux, que l‘amie était devenue l‘amante, qu’il voyait en elle la fraicheur des dix-huit ans, et qu’elle pourrait continuer à égayer ces journées et peut-être celle de ces enfants, il ne fallait jamais imaginer que l’être-humain était naïf, qu’avec un peu de savoir-faire, il pouvait croire chacun des mensonges qu’une jolie brune chuchotait au creux de l’oreille. Elle voulait voir la peur, l’incompréhension dans son regard lorsqu’elle lui dévoilerait le pot-aux-roses, lui faire comprendre que cette intimité n’avait été que factice-bien qu‘en réalité tout était bien plus complexe. Derrière les jolies filles, il n’y a pas que de gentilles princesses, il y’a les vampires aussi, les méchants vampires. C’était jouissif.
Hope se rapprochait de la bâtisse qui dans quelques minutes connaitrait un massacre que les habitants de la bourgade n’oublierait pas. Elle deviendrait presqu’une légende locale. Le ciel était grisâtre, presque noir à l’horizon, l’orage menaçait de s’abattre sur le petit village, le vent s’intensifiait et ses cheveux bruns ne tenaient pas en place; elle les avait teints quelques années auparavant, laissant sa blondeur qui lui donnais des airs de chérubins, pour une couleur plus proche de la femme fatale, elle aimait pouvoir changer de rôle, jouer avec ces humains à la vie si courte, qui était pourtant une véritable fascination pour la jeune femme, qui voyait ses souvenirs d‘humaines disparaître avec les années. Lentement elle s’approchait de l’imposant manoir, il n’avait rien d’effrayant pas comme ceux que l’on pouvait rencontrer dans les campagnes anglaises. Il était tellement accueillant, chaleureux, que finalement cette vision la répugnait. Partir, quitter ces humains, lui ferait le plus grand bien, elle devait se retrouver, il était temps que la Hope L. Williams sadique et cruelle refasse surface. Elle poussa la porte d’un coup sec, pour signaler sa présence, sans pour autant émettre le moindre mot.

« Joanna ? »

Hope attendait dans le vestibule qu’on vienne à sa rencontre. Elle fit naître sur ses lèvres, un fin sourire aux allures perverses, son regard brillait de cette étincelle vicieuse qui lui était si propre. Lorsque l’homme discerna son amante, il devina que quelque chose avait changé, il n’avait jamais vu dans ces souvenirs cette expression sur le visage de sa bien aimée. Elle s’approcha de lui, féline, effleura de ces ongles carminés les courbes de son visage sculptural, avant d‘amener au contact de son oreille, ces lèvres lascivement incurvées, chuchotant quelques paroles.

« Tu sais mon amour. J’aurais pu t’aimer, t‘es l‘homme que j‘aurais pu épouser, il y‘a longtemps, si seulement j’étais encore une mortelle. »

Elle se recula, juste de quoi pouvoir plonger ses yeux dans les siens, elle pouvait entendre les battements de son cœur, si forts, cognant contre sa poitrine. Il ne comprenait un traitre mot de ce qu’elle lui avait murmuré. L’incompréhension se lisait sur son faciès, l’appréhension aussi. Et elle qui avait ce sourire vil qui s’étalait, parce qu’elle était invulnérable, qu’elle avait ce pouvoir de l’écraser comme un insecte, et qu’elle n’avait plus jouissif. Elle sentait sa respiration saccadée, cette difficulté qu’il avait à sortir ces quelques mots, il butait sur les syllabes et elle jubilait de son emprise sur cet humain. A sa suite, elle l’entretenait dans le salon. Il la précédait de quelques pas, sans pouvoir poser son regard ailleurs.

« Qu’est-ce-qui se passe ? »
« Ne t’inquiètes pas, tu finira par le savoir … »
« Joanna, qu’ … »
« Joanna ? Nous allons mettre déjà quelques petites choses au point. Je te la dois bien, après tout, la vérité. Non, mon chéri, je m’appelle Hope Lucifer Williams, et je ne suis pas exactement ce que tu imagines, tu vas rapidement te rendre compte que ce nom m‘épouse parfaitement. Et Oui, je peints, mais disons que j’ai mon style, particulier, et que tu trouverais cette façon de peindre abjecte, ignoble, il y‘a même certains de mes congénères dégoutent. Ah, et pour être sincère, parce qu’il semblerait que le temps des adieux approches, je dois t’avouer que j’ai un régime alimentaire drastique et qu’il y’a bien longtemps que je n’ai pas un fais un repas digne de ma race.
Oh, dis moi, où sont les enfants mon cœur ? »

Il était tétanisé, presque raide-mort, et ça aurait été bien dommage, un si bon dîné endommagé. L’éternelle ne se départait pas de son sourire sadique, elle se délectait singulièrement de la situation. Jamais elle n’avait tué un humain après avoir passé autant de temps avec, elle se montrait cruelle, souvent, mais elle n’avait jamais autant repoussé ses limites, jamais elle n’avait été si minutieuse, tuer une enfant lui semblait parallèlement d’une aisance superficielle, parce que ça n’engageait jamais grand-chose.
La belle n’attendait pas de réponse de son ancien amant, elle l’avait senti avant d’entrer dans la demeure il n’y avait que lui. Mais sans la perturber, elle était assez frustrée, de ne pas pouvoir ce soir là sentir la chair tendre, l’hémoglobine d’un chérubin sous sa langue insatiable. L’autre semblait reprendre vie doucement, à la recherche hâtée d’une échappatoire, mais après trois pas précipités vers la porte d’entrée, il se sentit heurter par une force surnaturelle. Hope venait de le repousser furieusement contre un mur, à quelques centimètres de lui, elle entendait sa respiration saccadée s’intensifier, toujours incapable d’articuler un mot, et de toute façon trop orgueilleux pour supplier.

« Allons tu ne vas pas me quitter maintenant ? J’aurai aimé m’amuser plus longtemps avec toi. Tes mioches auraient même pu se joindre aux festivités, mai on m’attend ailleurs. Au revoir mi amor. »

Elle n’ajouta pas un mot de plus. Il était temps de partir, et elle ne voulait pas rater le début des affrontements. Peut-être qu’avec plus de temps, elle aurait soigné cette fin, qu’elle jugeait bâclée, manquée, mais au fond ce regard hagard empli de terreur, d’incompréhension, du sentiment de trahison qui l’avait saisi tout entier, mais qui l‘avait remplie elle, d‘une allégresse excessive.




Je pense avoir terminé, enfin. bon, le dernier post est un peu baclé surtout dans la fin, mais j'avais pas prévu qu'il soit aussi long et aussi ch*ant écrire, je l'avais dans la tête et tout, et finalement j'ai même pas fait comme je le pensais.^^ il m'aurait fallut dix page.
BRAIIPHE.