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 Mad World ; Chanel D. Boleyn

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Chanel D. Boleyn

Chanel D. Boleyn


Nombre de messages : 8
Age : 36
Pseudo : Eden Memories
▬ Citation :
    « Dans la vie, j'ai eu le choix entre l'amour, la drogue et la mort. J'ai choisi les deux premières et c'est la troisième qui m'a choisi... »

- Jim Morrison.

▬ Musique : : Lacrimosa by W. a Mozart

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MessageSujet: Mad World ; Chanel D. Boleyn   Mad World ; Chanel D. Boleyn EmptyVen 17 Avr - 2:35

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« EVERYONE WANTS TO KNOW THEY'RE NOT ALONE »


    Mad World ; Chanel D. Boleyn Av11
      Nom Complet ;; Chanel Dulcie Boleyn
      Âge ;; 21 ans
      Date et Lieu de Naissance ;; Vendredi 13 décembre, Londres, Angleterre
      Orientation Sexuelle ;; Bisexuelle
      Métier (s'il y a lieu) ;; Etudiante en occultisme et sorcellerie
      Alignement ;; En faveur des vampires


Dernière édition par Chanel D. Boleyn le Ven 17 Avr - 2:43, édité 1 fois
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Chanel D. Boleyn

Chanel D. Boleyn


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- Jim Morrison.

▬ Musique : : Lacrimosa by W. a Mozart

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MessageSujet: Re: Mad World ; Chanel D. Boleyn   Mad World ; Chanel D. Boleyn EmptyVen 17 Avr - 2:36

« TONIGHT, OUT ON THE STREET, OUT IN THE MOONLIGHT »


    POST 1 ;; SUJET - jour important de votre vie

    « Tu me donne envie de vomir ! » hurla la jeune femme en lançant une tête d’oreiller dans la figure du jeune homme qui ne réagit même pas. C’est à peine s’il entendait ce joli brin de voix déformé par la colère. Il faut bien dire qu’il commençait à être habitué aux colères que piquait la jeune femme pour un oui ou pour un nom. Elle avait un fichu caractère mais c’était également pour cela qu’il l’aimait. Contemplant cette femme enfant à l’allure soudaine de femme, les poings sur les hanches, ce joli minois aux traits fins et délicats d’une poupée de porcelaine, ces magnifiques yeux gris qui prenaient souvent une teinte bleutée ou violette en fonction des lumières et tonalité de couleur qui l’entourait, ces lèvres fines et délicates qui prenaient si facilement une moue boudeuse, il ne put s’empêcher de se répéter qu’il avait une chance indélicate de l’avoir à ses côtés pour le meilleur et surtout pour le pire. Il songeait amusé que la crise allait passer. Comme les tempêtes, rien ne semblait annoncer les crises soudaines de la jeune femme et elles retombaient sans raison aucune. Il suffisait d’attendre en essayant d’évaluer les dégâts. Sans doute lui offrirait-il une rose rouge. « Tu me dégoutes ! continuait-elle, si tu savais comment tu me dégoûtes ! »

    Elle tournait comme un lion en cage autour du lit lui lançant à la tête tout ce qui se trouvait sur son chemin. Ce fut une chaise qui se brisa contre le mur, un téléphone qui vola en travers de la pièce, et puis elle choisit mal son arme et s’empara de la guitare. Sautant au pied du lit, le jeune homme s’empara de la guitare avant qu’elle ne connaisse le même destin funeste que tous les autres objets qui avaient eut le malheur de tomber entre ses mains enfantines mais si adroites. La jeune femme s’arqua pour se défendre, lui adressant un regard provocateur. Il passa son bras libre autour de la taille de la jeune femme et se pencha vers elle. Se cambrant, elle tentait d’échapper à cette étreinte forcée. Mais le jeune homme était le plus fort, il réussit à atteindre les lèvres de la jeune femme et les embrassa doucement puis violement, empli d’une passion soudaine éveillée par la crise de la jeune femme. Cette dernière relâcha son emprise sur la guitare pour se laisser aller dans les bras tendre et consolateurs du jeune homme, fermant les yeux, relâchant peu à peu chacun de ses muscles, la tension retomba comme une plume, délicatement, doucement, mais sûrement. Il déposa la guitare et l’entoura de ses bras, glissant sa langue dans sa bouche enfantine. La jeune femme adorait le goût sucré de sa langue, elle aimait ses lèvres légèrement rugueuses à cause du froid au dehors, elle aimait sentir les poils naissants de sa barbe d’une journée contre sa peau de velours, elle aimait sentir les doigts du jeune homme caresser son dos, glisser vers sa cuisse, elle aimait la manière dont il l’embrassait, elle aimait les mèches sombre tombant sur son visage, elle aimait l’expression qu’il avait lorsqu’il fermait les yeux s’apprêtant à l’embrasser.

    Relâchant son étreinte, le jeune homme supposa que c’était la meilleure manière de finir une crise. La jeune femme souriante semblait avoir oublié la raison de sa colère. Elle lui adressa un sourire coquin avant de se tourner vers ce qui semblait être un bureau. En fait, il s’agissait d’une table en bois avec une chaise s’encastrant parfaitement dedans. La chambre de motel ne coûtait pas une fortune, cela expliquait la simplicité des meubles et l’absence de chaine câblés sur la télévision de fortune fixée au mur en hauteur. Se baissant, elle dévoila son string en dentelle dépassant largement de son jean slim de couleur noir. La demoiselle s’habillait plutôt en rockeuse avec parfois un look provoquant qu’elle piochait dans ses idoles, les punks des années 70. Elle avait accroché au cou de son amant une chaine avec un cadenas comme celui que portait Sid, le chanteur des Sex Pistols. Si cela n’était pas un beau hommage, qu’est-ce que cela pouvait bien être. Elle se retourna vers lui, une feuille en sale état dans les mains. Le jeune homme reconnu immédiatement la feuille de fortune où ils avaient écris ensemble hier les paroles dans leur bain. La demoiselle insistait toujours pour qu’ils prennent leur bains ensemble. Elle aimait faire des câlins dans la baignoire. Elle exigeait toujours une chambre avec baignoire pour cette raison. Il adorait la manière dont elle déchirait les pétales de rose pour les disposer dans l’eau du bain. Elle lisait les paroles puis le fixa d’un air interrogateur. Le jeune homme s’empara de la feuille devant le regard indigné de la jeune femme. Elle posa à nouveau ses poings sur ses hanches. Mentalement, il se prépara à une seconde crise plus dévastatrice mais rien n’arriva, elle resta immobile semblant attendre sa réponse à la question muette qu’elle lui avait posé.

    « Tu ne devrais pas avoir peur, ce ne sont que des paroles d’un groupe passant dans des petites salles. Comment veux-tu qu’il finisse par l’apprendre ? » fit le jeune homme en regardant la jeune femme droit dans les yeux. Hier, dans leur bain, lorsqu’elle l’entourait de ses bras, lorsqu’elle posa son menton dans le creux de sa nuque, elle avait commencé à chantonner des paroles différentes que celles qu’il écrivait. Mais il avait commencé à écrire par-dessus les autres paroles. Ce qu’elle chantait était magnifique, c’était douloureux mais magnifique. Et puis il ne pouvait nié qu’il était heureux qu’enfin elle accepte de raconter son histoire, qu’elle ne se contente pas de quelques éléments de ci de là, qu’elle ne reste plus aussi vague. Il n’avait jamais entendu son histoire en entier. Il s’était contenté des miettes qu’elle lui jetait. Et hier soir, elle lui avait tout raconter. Ce n’était qu’un chant, que des paroles pas toujours habilement faites, mais c’était une confidence qu’elle voulait lui offrir à lui, à son groupe, et à son public. Il avait aussitôt insisté pour qu’elle chante avec lui cette chanson. Il ne pourrait raconter son histoire, c’était à elle de le faire. La jeune femme n’avait pas tenter d’éviter cela, ni de trouver un moyen, une excuse pour ne pas avoir à chanter, elle avait accepté. Il avait été des plus surpris. Mais agréablement surpris. « Tu as le droit de chanter ce que tu veux. Pour eux ce ne seront que des paroles ma chérie, personne n’y prête vraiment attention. »

    « Tu as tord, répliqua-t-elle aussitôt, tes fans, ils écoutent tes paroles, ils les boivent littéralement. Tu devrais les regarder. Ces filles… elles feraient n’importe quoi pour que ce soit d’elle que tu parles dans tes chansons. Elles connaissent tes paroles par cœur. » Il sentait une pointe de jalousie dans sa voix. Mais elle avait raison. Une poignée de jeunes femmes qui étaient toujours là à ses concerts, fidèles au rendez-vous. La jeune femme se mit à observer dans le vague sans détacher son regard d’un petit trou dans le mur couvert de fissures imposantes. Le jeune homme s’approcha d’elle et l’entoura de ses bras. « Je sais que tu m’aimes moi, ne t’inquiète pas je suis pas jalouse. »

    « Mademoiselle Boleyn, je suis si fier de vous. La petite adolescente qui a tout plaqué pour connaître la vraie vie, la vie à la dure, la petite princesse quittant sa cage dorée pour pénétrer dans le monde dure et rude de la musique. Parce qu’elle aimait ce chant, elle était entrer dans cette salle bondée, et elle était montée sur scène parce qu’elle était ivre. Elle criait, frappait ceux qui voulait l’en chasser. Mais moi j’ai vu en elle, j’ai lu dans ses yeux brillant, et je l’ai aimé dans l’instant. Un diamant à l’état brut. Elle a chanté et j’ai su que c’était elle. Et maintenant vous acceptez de vous dévoilez, vous, la petite sauvageonne qui lance tout ce qui lui tombe dans les mains à la tête des personnes qui l’entoure. Auriez-vous changer sans m’en avertir ? »

    Elle lui jeta un oreiller sur la tête en riant. « Idiot ! » Il n’avait pas complètement tord. Aujourd’hui était un jour important. Elle allait enfin prendre sa vie en main. C’était hier soir qu’elle avait pris la décision, dans ce fameux bain qu’elle aimait tant. Elle avait changé depuis qu’elle l’avait rencontré pour la première fois. Elle n’avait plus grand-chose à voir avec cette jeune fille qui ignorait ce qu’était une pizzeria et qui ne savait même pas manger de burger. Elle n’était plus la Boleyn, issue de la belle et grande famille de l’aristocratie anglaise, élevée par les meilleurs professeurs, sachant parler sept langues couramment, danser et chanter comme une danseuse étoile et une diva, elle n’était plus cette enfant qui détestait son père pour l’avoir empêcher de vivre, qui avait poussé son frère aîné à se suicider. Elle avait appris à comprendre le monde et comment il fonctionnait. Elle avait compris également qui elle était. Il lui restait un long chemin à parcourir. Son sommeil était encore trouble, et ses rêves hantés par des évènements passés qu’elle n’avait pas vécu mais qu’elle semblait reconnaître comme ses actes. Elle savait que tout irait bien tant qu’il serait avec elle à lui tenir la main. Elle ne lui avait pas encore parler des rêves, mais chaque chose en son temps et tout ira pour le meilleur des mondes.

    POST 2 ;; SUJET -lorsque vous avez appris que des vampires pouvaient vivre en coexistence avec vous: vos réactions?

    « Montrez-vous, qui que vous soyez, montrez-vous ! » exigea-t-elle d’une voix forte et claire.

    Malgré le fait qu’elle soit en prison, Anne n’avait rien perdu de son autorité naturelle. Elle se sentait souvent étrangement calme, et parfois ravagé par une haine insupportable envers le monde entier. Elle se sentait le besoin de détailler l’avenir du royaume sans elle, sachant parfaitement que le roi en la perdant n’aurait plus son aura. Il avait toujours eu besoin de sa reine, de ses conseillés, mais il avait exécuté tous ses amis proche qui possédait suffisamment d’intelligence pour l’aider. Et il lui arrivait alors à son grand étonnement d’être heureuse à cette simple idée. Pourtant elle était habituée depuis le début de son emprisonnement à supplier Dieu de prendre soin du Roi, à avoir peur pour lui. Elle rejetait la faute sur son isolement et sa mort prochaine. Ce genre d’évènement affecte toujours la manière de penser d’un individu. En l’état actuel des choses, elle ne se souciait plus de son incapacité à raisonner même sur son état mental. Tout ce qui l’intéressait en cet instant précis c’était de savoir qui se dérobait à sa vue. Si c’était un messager de la part du roi, elle le recevrait avec diligence car elle n’avait point de haine contre son roi. Dans l’ombre, un autre bruit de frottement de tissus se fit entendre, puis elle vit une main, anormalement blanche, puis un tissus noir, puis un homme tout entier vêtu d’une manière étrange en velours noirs mais assez inhabituelle en Angleterre, portant des cheveux longs bruns et bouclés, un visage fin, agréable et lui aussi anormalement blanc, laiteux, mais comme si l’homme ne paraissait jamais au soleil. Car elle avait assez l’œil pour savoir immédiatement qu’il ne portait aucun maquillage. L’homme s’avança sans un bruit et elle ne sut pourquoi mais un frisson lui parcourut tout le corps remontant jusqu’à sa nuque.

    « Présentez-vous à moi, » fit-elle du même ton autoritaire.

    Le fait est que répéter chaque mot n’était pas dans ses habitudes. Elle se comportait vraiment de manière étrange. Si elle fouillait dans ses souvenirs, cela avait commencé lorsqu’elle avait perdu son fils dans une fausse-couche. La simple idée d’avoir perdu l’enfant que désirait tant son roi l’avait dérouté. Elle n’avait plus agit véritablement de la même manière. Se comportant par moment de manière vraiment étrange. Elle faisait preuve par moment d’une étonnante douceur, d’une langueur voluptueuse qui ne la dérangeait pas bien au contraire, et se satisfaisait de peu de moment de tendresse de son roi qui devenait alors de plus en plus rare. Par la suite, elle avait des phases où elle n’était que rage, une rage contenue, froide, mais implacable. Et dans ces moments là, elle voulait concocter les pires plans, elle avait même tenter de convaincre son frère George de coucher avec elle pour lui donner un fils, mais heureusement, elle s’était reprise à temps. Etait-ce donc cela de perdre peu à peu son identité, lorsque le désespoir s’empare totalement de vous ? La reine avait perdu peu à peu tout espoir et au fur et à mesure la confusion s’était emparé de son esprit. Elle ne comprenait plus pourquoi on l’avait mis en prison. Elle ne voulait pas que son roi soit malheureux. Et pourtant un désir mesquin niché en elle le désirait. Elle secoua à nouveau la tête et fixa l’homme. C’était un très bel homme, élégant, avec beaucoup de raffinement et portant un parfum français. Elle ne parvenait à comprendre ce qu’il faisait ici. On dirait un ambassadeur français, mais le roi François n’interviendrait pas pour elle, de toute façon, il n’aimait guère Henri mais tenait trop à la paix pour risquer la colère du roi d’Angleterre.

    « Je suis venu vous chercher. Vous pouvez choisir de mourir, ici, au nom d’un jugement invalide et bancal ou alors, vous pouvez me suivre. Je vais vous offrir le choix que je n’ai jamais eu. »




Dernière édition par Chanel D. Boleyn le Mar 28 Avr - 19:45, édité 3 fois
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Chanel D. Boleyn

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MessageSujet: Re: Mad World ; Chanel D. Boleyn   Mad World ; Chanel D. Boleyn EmptyVen 17 Avr - 2:36

    Anne ne comprenait pas ces paroles remplies de mystère mais elle entrevoyait un piège. L’homme ne semblait pas si sincère qu’il essayait de le faire croire. Elle avait toujours eut ce don de percevoir avec facilité ce que tant s’escrimait à cacher. Détaillant ses vêtements, elle compris qu’il avait été riche mais qu’actuellement ce n’était plus le cas. Ses vêtements semblaient fort ouvragés cependant en mauvais état. Il semblait avoir beaucoup voyagé à en juger par les taches sur ses chaussures, et leur usure, pourtant son visage ne possédait aucune trace de brûlure du soleil. Il devait donc voyager en carrosse, pourtant ses chaussures étaient usées… ainsi donc il voyageait de nuit… Seul les hommes entourés d’une bonne garde osent voyagés la nuit. Seul c’est du suicide avec toutes les bandes de voleurs sur les routes de campagne. Aux traits fins de son visage, à la marque sur son nez du port d’un monocle, elle dirait qu’il est issu d’un milieu de la haute bourgeoisie, mais sur ses lèvres il y avait ce genre de sourire amusé qui trahissait ses paroles, ses vêtements et tout autre subterfuge. Il était un vagabond. Quelque soit sa classe sociale, son rang, il aimait voyager, il aimait voir des visages différents, et le monde, les sociétés qu’il découvrait, et les gens qu’il rencontrait, tout cela l’amusait. Rien en lui ne permettait d’affirmer cela, il avait une attitude tout à fait noble, sa manière de se tenir, le ton qu’il avait employé, et pourtant elle sentait de toute son âme que cet homme s’amusait follement. A en juger par toutes ces informations, elle pouvait affirmer avec certitude, qu’il ne voulait pas s’amuser de la vie, mais qu’il y avait pris plaisir. Sans doute possédait-il quelques talents qui le mettait à l’abri des inquiétudes habituelles qui traversent l’esprit de chaque humain l’empêchant de s’amuser. Et de tout cela, la jeune femme s’en trouva quelque peu amusé, cette soudaine apparition bien imprévue créer un divertissement de taille, l’empêchant de songer à son exécution très prochaine. De plus, la sensation que cet homme s’amusait de tout excepté de sa situation actuelle de Reine promise à l’échafaud la séduisait bien malgré elle. C’est avec force qu’elle luttait pour tenter de ramener son esprit à la raison, pour ne plus songer à la vie de cet homme si amusante soit-elle, pour se rappeler qu’elle n’aimait qu’un homme, son roi, et qu’elle devait rester digne de son amour quelque soit la situation.

    « Je vous en prie, madame, songez donc à la vie que je puis vous offrir. Une nouvelle chance, bien loin de cette foule hostile qui hurle votre nom accompagnée d’ignominies. » insista-t-il.

    Bien que sa proposition soit alléchante, Anne se déroba à son regard bleu sans faille qui ferait défaillir n’importe qui. S’était indéniable, cet homme possédait un charme déconcertant, mais elle ne devait s’y soumettre. Serrant ses mains contre son ventre, Anne observa la grille en fer forgé et le dos du garde. En cet instant le sommer d’ouvrir pourrait la sauver de cette proposition absurde. Y croire une seconde serait pure folie. Elle ne pouvait accepter qu’il l’aide à s’échapper, elle ne pouvait tenter d’échapper à son destin. Le roi avait besoin d’une autre femme, d’une autre Reine. Jane Seymour ne serait guère de taille à supporter le poids de la couronne et son cher époux se lasserait d’elle bien vite, mais si elle lui donnait le fils qu’il attendait tant… L’esprit de la jeune Reine d’Angleterre déraisonnait-il pour songer ainsi qu’au bien être de son roi ? Il la condamnait à mort, sous des prétextes aussi ignobles que faux, et pourtant elle acceptait son sort, et ne cessait de l’aimer. Anne se plaisait à penser qu’elle était une femme digne et noble au cœur tendre. Oh elle ne l’avait pas toujours été. C’est vrai qu’elle avait convoité le trône, c’est vrai qu’elle voulait prendre part au pouvoir, c’est vrai qu’elle avait séduit le roi en se refusant à lui, s’assurant qu’il deviendrait ainsi fou amoureux d’elle, mais elle l’avait fait parce qu’elle l’aimait tendrement et sincèrement, parce qu’elle ne voulait pas qu’il la blesse qu’il la rejette. A présent, elle ne regrettait rien et tentait d’affronter le plus dignement possible son sort.

    « Je suis désolé, je ne puis échapper ainsi au sort que m’a choisit mon époux. S’il faut que je meurs pour qu’il ait un fils, s’il faut que je meurs pour que le royaume perdure, ainsi soit-il, j’accepte cette décision, je me plie à la loi des hommes et je remet mon âme miséricordieuse à Dieu. »

    Anne sentait sa force faiblir devant le regard si doux et si ardant de l’homme, aussi décida-t-elle de lui tourner le dos. Elle sentit sa main s’accrocher à son poignet. Se retournant doucement, elle sentit qu’elle partait brusquement en arrière. Il posa sa main ganté sur sa bouche. Elle n’avait pas remarqué le gant sur la main gauche qu’il dissimulait dans les plus de sa veste. Le gant bien qu’en velours blessait les lèvres de la jeune femme qui essayait de hurler, de le frapper pour se libérer de son étreinte. Il l’observa droit dans les yeux l’intimant au silence de son regard magnifique puis elle ne vit plus rien. Elle sentit quelque chose dans sa nuque, un baiser, doux, onctueux puis une piqure lancinante. Sa vision se troubla peu à peu. Quelle désespoir, elle sentait ses forces la quitter, et ne pouvait lutter contre cela, elle faiblissait. Plus elle essayait de s’arracher à son étreinte plus elle usait de ses forces, les épuisants inutilement. Finalement, elle tomba évanouie dans les bras de l’inconnu.

    Combien d’heures s’étaient écoulées depuis qu’elle s’était évanouie ? La question la frappa d’autant plus fort qu’il lui avait semblé entendre au lointain les gardes ouvrants les portes, signe irrémédiable que l’on venait la chercher pour son exécution. Mais elle s’était évanouie. S’éveillant, elle réalisa rapidement que le jour n’était plus, il devait donc s’être écoulé quelques heures, et par la suite, elle compris qu’elle était couché dans des draps de soie ce qui signifiait qu’elle n’était plus dans sa cellule. Essayant de se relever, il lui vint une seconde certitude, elle n’avait nullement repris ses forces. Au contraire, elle se sentait faible, affreusement faible, mourante serait le mot juste. Tournant son visage vers la fenêtre, elle contempla la lune. Elle était bien loin de la Tour de Londres. Aucune fenêtre à la Tour de Londres ni même au Palais ne pouvait offrir une telle vue de la nuit, pas avec cette constellation d’étoile. Les lumières toujours allumés du Palais empêchait de voir les étoiles et les cellules de la Tour de Londres ne disposaient pas d’une telle vue. Une sorte de faiblesse la prit. Elle se sentit soulagée de ne pas avoir à affronter la foule hostile. Aussitôt elle rejeta cette pensée loin d’elle. Raisonner ainsi n’était pas digne d’une Reine. Elle soupira sur l’oreiller. Ainsi elle allait mourir loin de tout, dans le silence et dans le luxe. On l’accuserait de sorcellerie pour avoir échapper à sa cellule. Et cette simple pensée la rendait furieuse. Elle ne voulait pas qu’on s’imagine une seconde que ces accusations puissent être vraies.

    « Rassurez-vous, vous êtes mortes. Décapitée. Il y a eut peu de témoins, le roi a exigé que votre exécution se fasse en privée dans la cour de la Tour de Londres. » fit la voix de l’inconnu qui l’avait saisit à la gorge.

    La Reine aurait voulu se lever, affronter son ennemi, droite, la tête haute, mais elle ne le pouvait, faiblement condamnée au lit. Elle était furieuse. Absolument furieuse. Cet homme avait osé l’enlevé, oser déposer ses lèvres sur sa nuque, il était qui pour oser un tel acte ? Elle aurait voulu se lever pour l’affronter. Elle aurait voulu pouvoir se dresser, et laisser sa haine jaillir, au lieu de cela, elle l’étudiait en silence, cherchant les failles qu’elle pourrait exploiter. La haine la remplissait. Elle se noyait dedans. L’homme marchait doucement. Elle souhaitait tant qu’il meurt lui aussi. Que ses souffrances soient le plus abominable possible, oh oui, elle souhaitait de tout son cœur qu’il meurt dans d’horribles souffrances. Et cette pensée lui apporta un maigre réconfort, mais surtout l’épuisa un peu plus. Son souffle devenait court. Elle se sentait perdue. Le noir envahissait sa vision. Le froid de la pièce la glaçait. La faim la dévorait. Ainsi c’était cela de mourir ? Elle n’avait plus peur. Elle voulait seulement qu’il meurt lui aussi pour avoir osé l’enlever, lui ôté sa mort digne.

    « Cessez de broyer toutes ses pensées bien sombre, cela couvre votre joli front de rides. » fit-il en se penchant sur elle, sa main caressant la joue de la jeune femme qui tenta de tourner son visage mais n’en avait plus la force. « Je vous en prie, vous ne voulez pas lutter, tout votre âme, tout votre cœur s’est déjà résigner. »

    Il sourit et elle jugea qu’il avait le sourire le plus doux et le plus généreux qu’elle n’ai jamais vu. Son visage possédait bel et bien une peau blanche, légèrement nacré. A la lumière des candélas elle pouvait voir ses veines bleutés qui surgissaient sous sa peau. Ses doigts sur sa joue était anormalement froid. Soudain, elle n’eut plus envie de lutter, et ce fut comme s’il le savait. Son sourire s’accentua. Il porta son poignet à sa bouche, et sous les yeux horrifiés où se mêlait la terreur pure et la fascination sans borne qu’il déchira sa peau de ses dents, anormalement pointues. Puis il glissa son poignet ensanglanté au dessus des augustes lèvres de la reine qui sentit un liquide chaud tomber sur ses lèvres. La soif la dévorait. Elle ne voulait pas, mais ce regard, il l’envoûtait. Elle lécha le sang. Il était sucré. Chaque goutte tombait avec un fracas assourdissant dans la bouche entrouverte de la jeune femme qui se redressa, saisit le poignet et s’y attacha, suçant le sang avec vigueur. Ses yeux se remplissait d’une folie pure. Elle buvait du sang. Elle cédait à la folie. Sans doute qu’on lui tenait le buste, lui intimant de ne plus bouger pendant que le bourreau sortait son épée, et que son esprit s’imaginait cette scène étrange mais romantique à souhait. L’homme commença à gémir de douleur puis se mit à hurler, mais elle continuait à sucer le sang. A présent elle entendait plus seulement son cœur dont les battements reprenaient peu à peu un rythme normal, augmentant à chaque seconde, alors que ses battements à lui devenaient assourdissant, trop rapides, trop brutaux, on dirait qu’il allait mourir. Elle avait si soif. Et soudain, il réussit à arracher son poignet. Elle l’observa reculer prudemment l’observant avec un mélange de fascination et d’inquiétude. Sans qu’elle sache pourquoi, elle percevait sur lui la propre odeur de son sang mêlée à celle de cet être étrange qui devait être un vampire, bien qu’elle n’ai jamais cru en leur existence. Et elle sentait l’air frais venant d’au-dehors, percevant le parfum des roses qui parsemait le jardin en dessous de la fenêtre, elle percevait également l’odeur d’être humains et était capable de savoir en cet instant que l’être en face d’elle n’en était pas un. Et se levant, elle sentit une vive douleur à son estomac. Elle observa le tapis persant ouvragé recevoir ses dernières déjections. Elle perdait sa vie humaine, sans qu’on eut besoin de le dire, elle le savait, le comprenait, et cela la fascinait. Avec facilité elle surmontait la douleur pour observer avec un regard extérieur ce qui lui arrivait, et elle trouva cela amusant.




Dernière édition par Chanel D. Boleyn le Mar 28 Avr - 19:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mad World ; Chanel D. Boleyn   Mad World ; Chanel D. Boleyn EmptyVen 17 Avr - 2:38

    En nage, Chanel s’éveilla. C’était de la sueur glacée qui collait à sa peau. Elle avait encore fait ce rêve étrange où elle… elle devenait un vampire. C’était ridicule. Les vampires n’existaient pas. Et elle n’était pas un vampire. Son cœur battant trop fort le lui prouvait, ses tremblements frôlant le frisson incontrôlable le lui prouvait, le fait qu’elle songe immédiatement à un café noir pour échapper à son cauchemar le lui prouvait. Tout en elle, tout en ses pensées, tout dans son corps le lui prouvait, et pourtant, plus ce rêve revenait, plus elle était persuadé que quelque chose était enfermé en elle, peut-être dans son subconscient. Elle avait parfois la sensation qu’elle avait vécu auparavant. Qu’elle n’était pas née comme les autres en partant à zéro. Enfant, elle surprenait tout le monde par son intelligence, elle était plus maligne que tous les autres, et elle avait su marcher, parler trop tôt. On avait cru qu’elle était un petit génie. Mais elle savait que ce n’était pas du génie, c’était autre chose. Devenait-elle dingue ? Songer une seconde qu’on ai eut une vie antérieur était déjà dingue en soit, penser qu’on avait été vampire dans cette vie antérieur était encore plus dingue. Mais l’impression qu’elle en avait n’était pas si dingue que cela. Les souvenirs, parce que s’en était, elle avait lu assez de livres sur le sujet pour le savoir, tentant de comprendre ce qui lui arrivait, était parfois vague parfois très précis. Elle tendit la main et saisit son bloc note.

      Je m’appelais Anne. Probablement Anne Boleyn. Je devais être exécuter à la Tour de Londres. Je ne suis pas morte décapitée. On m’a transformé en vampire.

      NB : Suis-je mon ancêtre ? La reine d’Angleterre Anne Boleyn ?


    Elle observa ses notes avec dédain. C’était la chose la plus ridicule qu’elle n’ai jamais noté sur ce bloc note. Elle avait la dernière fois noté avec précision la manière qu’elle avait utilisée pour tuer un membre du F.B.I. dans les années 50. Impossible. Elle ne pouvait pas avoir été Anne Boleyn. Ce n’était qu’un fantasme. Rien de plus. Tout cela, ces rêves souvenirs, ces choses qui lui revenait, ce n’était qu’un fantasme qu’elle se créait pour enjoliver sa vie. Si elle ne consultait pas rapidement elle allait finir par devenir folle. Plus le temps passait plus elle se demandait si elle n’était pas bonne à enfermer. Tout cela ne devait être qu’un tissu de mensonge construit par son imaginaire ou son subconscient. Freud aurait probablement beaucoup de chose à dire dessus. Elle avait lu beaucoup de livres pour comprendre son état, d’où venait ses rêves, mais la seule chose qui pouvait correspondre était un traumatisme en psychiatrie. C’était impossible naturellement. Elle avait peur de finir par mordre quelqu’un, de devenir complètement folle, de croire ce qu’elle voyait dans ses rêves. Et comme elle n’en parlait à personne, de peur de rendre son délire plus réaliste, il n’y avait personne qui pouvait l’aider dans sa détresse. Que pourrait-on lui dire pour l’aider ? La question lui paraissait surréaliste. Personne ne pourrait l’aider même s’il le voulait. Elle ne parvenait à accepter que son monde soit différent, et cependant elle ne pouvait accepter que ses rêves ne soient que de simples délires issus de son imagination. Cela reviendrait à accepter d’être folle, non ? Elle poussa le bloc note sous une pile de facture. Plus elle y pensait, plus elle devenait folle, autant ne plus y penser du tout, et se dire qu’on ne peut rien y faire.

    Impossible de se rendormir, songea-t-elle en fixant par la fenêtre le jour qui se levait. Elle se tourna vers l’homme dormant paisiblement dans le lit. Jamais les cris qu’elle poussait durant son sommeil perturbé ne l’éveillait. Il ressemblait à un ange. Déposant un chaste baiser sur ses lèvres entrouvertes, elle repoussa les draps et se leva. Etirant ses bras comme un chat, elle poussa un immense soupire. Il était difficile de trouver le sommeil lorsqu’on rêvait d’une autre vie où l’on passait son temps à tuer des gens innocents. Ce n’était pas tant qu’elle soit un ange en temps normal, elle avait fait des saloperies à pas mal de gens et n’était pas quelqu’un de gentil de manière générale mais il y avait une énorme différence entre les caprices d’une jeune fille aimant trop l’aventure pour perdre du temps avec l’amabilité ou la douceur et le meurtre de sang froid, la torture même parfois. Elle détestait voir ses mains pleine de sang, et encore plus les lécher goulûment mais dans ses rêves, elle aimait cela, elle s’en délectait à la perfection. Les hommes pliant sous sa volonté, devenant de simple jouet entre ses mains, lui plaisait. Elle les dédaignait, les méprisait jusqu’à obtenir ce qu’elle désirait. Mais ce n’était pas elle. Pas la Chanel qui aimait seulement s’amuser, qui goûtait à la vie chaque jour avec une énergie et une force inouïe, qui ne voyait pas les choses comme les autres parce qu’elle voyait véritablement, parce qu’elle regardait comme une enfant le monde évoluer, parce qu’elle n’était pas comme les autres, parce que la vie n’était pour elle qu’un éternel jeu, merveilleux, que chaque expérience la remplissait de joie, que l’adrénaline coulait dans ses veines à chaque fois la rendant plus forte. Mais jamais la peine ou la souffrance ne l’aurait attiré, du moins c’est ce qu’elle pensait… ce qu’elle avait pensé. Parce que aujourd’hui les rêves étaient de plus en plus présent, parce que lorsqu’elle s’éveillait elle avait encore le goût du sang dans la bouche, parce qu’elle avait peur de devenir ce qu’elle voyait dans ses rêves. N’avait-elle pas mis une caméra la nuit pour se surveiller elle-même durant son sommeil ? N’avait-elle pas par moment des visions d’horribles meurtres en pleine discussion ?

    Elle passa devant le petit écran du téléviseur qu’elle mit en marche. Rien de tel que les news du matin pour se réveiller, le tout devant un bon petit café. Elle s’étonnait de vivre aussi facilement avec quelqu’un. Mais James n’était pas n’importe qui. Il était facile à vivre, quelqu’un d’extraordinairement calme, en comparaison d’elle, il était exactement le contraire de ce qu’elle pouvait être. D’une certaine manière ils se complétaient parfaitement. La jeune femme s’installa sur une chaise de la petite cuisine et but son café brûlant devant le visage fade et sans vie de la présentatrice qui annonçait d’une voix nasillarde la dernière nouvelle au monde auquel la jeune femme pouvait s’attendre. Les vampires existent, ils sont parmi nous. Cette phrase fit frémir la jeune femme. Comment cela pouvait-il passer à la télévision ? C’était vraiment stupide comme blague. Machinalement elle s’empara de la télécommande et zappa. Un autre visage fade peinturluré évoquait la même situation. Des images de personnes au teint pale apparaissaient sur l’écran. Merde ! songea-t-elle. Ce n’était pas possible ! Et pourtant, la voix monocorde continuait, les vampires ne seraient pas un danger pour l’homme, ils boivent du sang synthétique. La jeune femme n’y croyait pas ses oreilles. Les vampires allaient vivre tranquillement parmi les hommes. Et pile poil à l’endroit où elle se trouvait actuellement puisqu’elle avait suivit James jusqu’ici, le seul endroit où une boîte de prod avait accepté d’enregistré un disque. Elle bu son café à grande gorgée. Peut-être qu’elle rêvait encore. Mais si elle rêvait, pourquoi se sentait-elle aussi angoissée, comme si on allait révéler son secret ? La vampire qu’elle était dans ses rêves se serait amusée d’une telle situation, alors qu’elle angoissait. Non seulement ce dont elle rêvait était peut-être vrai, mais en plus elle était bien placé pour savoir que les vampires ne buvaient pas tous le sang synthétique. La vampire qu’elle était en rêve, qu’elle avait été, continuerait à tuer des gens paisiblement dans une telle situation. La jeune femme plaça sa tête entre ses mains. La situation était chaotique, voire dramatique. Devenait-elle folle ou était-ce son cauchemar qui était devenu réalité ?



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      Âge ;; 21 ans
      Groupe ;; Humains
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      Post Vacant? ;; Nop
      Niveau rp ;; Pas trop mauvais
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Dernière édition par Chanel D. Boleyn le Mar 28 Avr - 19:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mad World ; Chanel D. Boleyn   Mad World ; Chanel D. Boleyn EmptyVen 17 Avr - 14:09

Héhé (re)bienvenue ! =)
Je te laisse finir ta fiche tranquillement !

Très bon choix pour l'avatar ; il est d'ailleurs splendide <3
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- Jim Morrison.

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MessageSujet: Re: Mad World ; Chanel D. Boleyn   Mad World ; Chanel D. Boleyn EmptyMar 28 Avr - 19:46

Fiche terminée.
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MessageSujet: Re: Mad World ; Chanel D. Boleyn   Mad World ; Chanel D. Boleyn EmptyMar 28 Avr - 22:48

Magnifique fiche ! tu es validée bien entendu ! =)
Have fun !
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MessageSujet: Re: Mad World ; Chanel D. Boleyn   Mad World ; Chanel D. Boleyn EmptyJeu 30 Avr - 18:56

Merci, j'ai fait un perso complètement dingue^^ ça m'a inspiré du coup.
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MessageSujet: Re: Mad World ; Chanel D. Boleyn   Mad World ; Chanel D. Boleyn Empty

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