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 Ana Kristen. Lisveston ||PESENTATION FINI||

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Ana Kristen. Lisveston

Ana Kristen. Lisveston


Nombre de messages : 19
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Pseudo : K.
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    « Dans le monde de l'extrême beauté, les gens normaux sont en danger »


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Soif ( pour les vampires ) ::
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MessageSujet: Ana Kristen. Lisveston ||PESENTATION FINI||   Ana Kristen.  Lisveston ||PESENTATION FINI|| EmptyDim 3 Mai - 15:13


« EVERYONE WANTS TO KNOW THEY'RE NOT ALONE »


    Nom Complet ;; Ana Kristen Lisveston
    Âge ;; 24 ans
    Date et Lieu de Naissance ;; Le 23 septembre 1985, Glasgow, Ecosse
    Orientation Sexuelle ;; Je suis hétérosexuelle
    Métier (s'il y a lieu) ;; Je suis étudiante en anthropologie, en dernière année
    Alignement ;; «Comment choisir ? Je suis d'apparence humaine, j'ai toujours vécu comme tous ces êtres et pourtant je sais que je ne suis pas comme eux. Je suis différente. J'ai des pouvoirs. Alors suis-je vraiment humaine ? Ou un monstre mortel ? Je suis au courant de la présence de vampires à Glasgow et certainement dans le monde entier, et je ne sais que penser de cette situation. Je ne me prononcerai pas. Car je me trouve entre les deux. Mi humaine, mi surnaturelle. Et mortel avant tout.»


« TONIGHT, OUT ON THE STREET, OUT IN THE MOONLIGHT »

POST 1

C'était le jour où tout débuta, le plus important de ma nouvelle vie...


Ana Kristen.  Lisveston ||PESENTATION FINI|| En10

FLASH BACK


22 septembre 1995 : 23h45

J’étais toute excitée, je sautillais frénétiquement sur le canapé à ressort de notre petit salon au dernière étage d’un immeuble aux abords du centre ville dans la ville de Glasgow, le sourire jusqu’aux dents. L’ourlet de mon pyjama se levant à chacun de mes sauts. Mes boucles brunes, que maman avait prit soin d’essayer de dompter en me couvrant la tête d’un bonnet de nuit couleur crème, rebondissaient également. Je sautais, sautais, tout en riant de voir maman hurler gentiment sur moi, me sermonnant de bien vouloir descendre du canapé. Je ne l’écoutais déjà plus, je fixais la grande horloge récupérée dans une vieille brocante du centre ville durant laquelle maman m’avait promis que l’on allait faire une très bonne affaire et qu’ensuite nous irions manger une glace, rien que toute les deux. Mais le plan tomba à l’eau, il s’était mit à tombes des cordes. L’orage battit son plein. Je pleurais, parce que ma maman n’avait pas tenu sa promesse, une fois de plus. Il était minuit moins le quart et j’avais la ferme attention de ne pas m’arrêter de sauter jusqu’à ce que toutes les aiguilles soient toutes sur le chiffre 12 de l’horloge. « Tic Tac », faisant-elle maladroitement. Maman se mit soudainement en colère, elle m’attrapa les bras et me descendit d’une traite du haut de mon piédestal. Furieuse, je fronçais mes sourcils épais et tentant de grimper à nouveau sur le canapé une fois qu’elle s’en alla dans la cuisine, jeter à la poubelle des cartons d’emballage de pizza vide. A cet âge là, j’étais butée comme une mule, et je n’en faisais qu’à ma tête. Minuit moins dix indiquait l’horloge. Je m’étais remise à sauter frénétiquement et de plus en plus vite. Maman passa sa tête par l’entrebâillement de la porte de la cuisine pour voir ce que je manigançais. Elle en ressortit, les mains prises par deux énormes sacs poubelle plein à ras bord.
- Attendez que je revienne jeune fille, vous allez m’entendre ! Psalmodia-t-elle en disparaissant derrière le claquement sourd de la porte d’entré.
L’heure approchait à grand pas et cela me mettais de très bonne humeur. Je me fichais complètement de ce qui se trouvait autour de moi. La seule chose qui comptait à cette heure tardive était cette foutue horloge. Si seulement je pouvais accélérer le temps. Soudain, le sol se déroba sous mes petites jambes menues. Avant que je ne réalise, maman était déjà de retour, me souleva violemment du sol. Mes jambes étaient toutes écorchées, du sang apparaissait entre les déchirures. Ca me picotait énormément. Mais je n’eu pas le temps de sentir vraiment la douleur puisque je reçue une énorme gifle sur la joue droite. Maman était hors d’elle. Elle me secoua dangereusement.
- Idiote ! Idiote ! Idiote ! Regarde ce que tu as fais Ana Kristen ! Regarde un peu ! Elle désigna de son doigt manucuré par elle-même le canapé cassé, les ressorts avaient troués le matelas et de la mousse sortait un peu de chaque côté. Il va falloir que j’économise ! Nom de Dieu, j’en ai pour des mois ! Petite sotte ! Insolente ! Regarde !
Je regardais, les yeux emplis de larmes. Je ne pleurerais pas, je ne pleurerais pas. Je savais que l’on ne possédait pas assez d’argent pour en acheter un nouveau. Celui-ci, on l’avait récupéré dans une brocante, encore une fois. Quasiment tous nos achats ont été effectués dans une brocante, là bas, tout était d’occasion et à bas prix. Je détournai malencontreusement le regard vers l’horloge, mais ma mère me la pivota vers elle avec une telle force que j’avais cru que ma mâchoire allait se détacher du reste des mon squelette. Là, je ne pu me résoudre à ne pas craquer. J’ouvris la bouche, avec un mal, les yeux humides.
- J’ai dix ans maman... tentais-je désespérément.
Le regard de ma mère changea du tout au tout. Il s’adoucissait peu à peu, mêlant désolation, tristesse et joie à la fois. Je ressentis en cet instant même une sensation étrange que je n’arrivais pas à décrire, elle était simplement indescriptible et je ne cherchais pas plus loin. Je chassais ce sentiment pour profiter de celui présent : mon anniversaire. Il était minuit pile, et j’avais dix ans. Je me sentais presque grande avec mes un an de plus. J’avais attendu ce moment toute la journée, j’étais souriante, souriais niaisement aux passants dans la rue lorsque maman m’envoya pour une course chez l’épicier d’en face. Je regardais cette masse humaine, je regardais la vie et cela me mettait du baume au cœur, parce que ce soir là, j’allais quitter mon enfance et entrer bientôt dans l’adolescence. L’adolescence, la période où tous les interdits étaient enfreints. Je m’approchais dangereusement de ma métamorphose aussi bien physique que psychologique. Je me forgerais ma propre personnalité, du moins, elle serait beaucoup plus marquée. Mon corps changerait, les traits de mon visage seraient plus dessinés, on n’oublierait ce visage enfantin. On oublierait mon hyperactivité, ma perfidie, mon manque de tact et ma naïveté. Maman me sera dans ses bras, un brouhaha d’excuse qui se bousculaient dans sa bouche. Elle retira mon bonnet pour mieux caresser ma chevelure bouclé. On restait plantée là, au milieu du miteux salon et son horloge âgée avec pour décor le cadavre du canapé à ressort.


23 septembre 1995

J’ouvris un œil, les cheveux en soleil dispersés autour de ma tête en étant lové dans ma couette bon marché rose bonbon, mais je le refermais aussitôt, éblouis par la lumière aveuglante qui avait réussi à passer à travers la fenêtre de ma chambre, avec ses carreaux graisseux et poussiéreux. Je baillais longuement en m’étirant de toute ma longueur puis sauta de mon lit. J’écartais les rideaux couleur saumon pour voir ce qui se tramais au dehors avant de les tirer et d’ouvrir en grand la fenêtre, la fraîche brise du matin venait me chatouiller les joues et me souhaitait un joyeux anniversaire. Je fis volte face, sortis de mon jardon secret et courus à la chambre de maman. A mon étonnement, les draps étaient fais, comme si elle n’avait pas passé la nuit ici. J’hasardais mon regard dans la pièce, puis après quelques secondes ferma la porte et me dirigea à la cuisine. Et là non plus, maman n’était pas là.
- Maman ?! Hurlais-je assez fort pour qu’elle puisse m’entendre, les oreilles aux aguets pour percevoir le moindre son. Je me transportai de la cuisine au salon, un bol de céréale en main. Le canapé était toujours inerte au sol. Je m’installai sur la table, au coin de la pièce, alluma la télévision et pris mon petit déjeuné. Une bonne demi-heure s’écoula avant que j’entende le bruit des clefs dans la serrure. Un bruissement de sac se fit entendre. Puis un soufflement de fatigue. J’allai à la rencontre de maman, pour l’aider à se débarrasser des courses. Il y avait beaucoup trop de nourriture pour deux personnes, puisque « papa » n’avait jamais été là. Je me risquai à lui demander :
- Il y a un peu trop de courses pour deux personnes, tu ne crois pas ?
Elle me souriait, me caressa la joue tendrement et lança toute joyeuse :
- C’est ton jour ma chérie, et j’ai invité toute tes amis d’école pour ce soir ! Tu verras, ce sera parfait, je te le promets. Il y aura des ballons, un énorme gâteau que j’ai commandé chez un traiteur, j’ai dû négocier pour le prix, de la musique et...
Je n’écoutais plus. Je n’avais pas d’amis. Je ne parlai quasiment à personne, j’avais toujours été solitaire et voila que maman invitait tout ce monde. Pourquoi ne fêtait-on pas mon anniversaire comme toutes ces années passées, c’est-à-dire elle moi et un bon film ? Par pure courtoisie, je me mis à sourire et à faire semblant d’être heureuse.
- Merci maman, réussissais-je tout simplement à dire.

Dans l’après midi, je la regardais gonfler des ballons, préparer des cookies et préparer la compilation de musique pour le soir même. Je n’avais rien à faire, elle s’occupait de tout avec tant d’amour que je n’ai pas voulu lui dire la vérité. Je me tu, et puis c’était juste le temps d’une soirée. Vers dix neuf heures, le gâteau arriva à la maison, il était à la vanille praliné et au chocolat : tout ce qu’aime les enfants. J’avais déjà enfilé une robe froufrou verte, mes cheveux brun était relevé en une queue de cheval à l’aide d’un ruban vert, mes boucles rebondissant à chacun de mes pas.

Le salon était plongé dans le noir total, des spots qui lançaient de la lumière de toutes les couleurs étaient fixé au plafond. Plusieurs hombres humaines dansaient au rythme de la musique. J’étais dans un coin de la pièce, les observant s’éclater. Je m’ennuyais tellement. Je fixais l’heure et priait Dieu que toute cette mascarade cesse. Lorsque maman apporta mes bougies et le gâteau, tout le monde s’arrêta de danser pour immortaliser ce moment. Contente, je souriais, je savais que maman avait du dépenser une fortune pour mes dix ans et afficher une mine de déterré aurait été déplacé. Je m’approchais de la table, souffla un bon coup avant d’entendre les multiples « joyeux anniversaire » et de recevoir les tapes sur le dos. D’un coup, la pièce se retrouva baignée par la lumière, les objets et les ombres reprenant peu à peu de leur forme. Je mis une minute à ce que je m’habitue au changement d’éclairage. Tous ceux qui étaient présents, je ne leur avais jamais adressé la parole de toute l’année scolaire, et cela me faisais étrange de les voir dans mon salon. Ils attendaient tous comme des morfales que ma mère les servait d’une part de gâteau. Je m’éloignais un peu à nouveau, pour les observer. Et cela me rendit folle. Ils avaient tous accepté de venir alors qu’ils n’avaient même pas essayé de m’adresser la parole de toute la soirée. C’était ma fête, et ils ne faisaient attention à moi qu’au moment de couper les parts de gâteau. Je sentis en moi une décharge électrique me parcourir tout le corps. Des étincelles jaillissaient du bout de mes doigts. Je tournais et retournais ma main, bouche bée et fascinée devant ce spectacle. Je ne savais pas ce qui se passait mais c’était tout simplement incroyable. Personne ne faisait attention à moi alors qu’il se passait la chose la plus extraordinaire que j’avais jamais vu. Des étincelles blanches, bleus. Je tendis la main droite vers le petit lampadaire qui se trouvait à côté de moi et le toucha du bout des doigts, lorsque tout à coups on se retrouva tous dans le noirs le plus total. Je tournais la tête vers la fenêtre, dehors également, tout était éteins. La seule lueur que l’on pouvait apercevoir était celle qui jaillissait de mon propre corps. Je retouchais la lampe, et tout redevint plus clair. Des soulagements se faisaient entendre derrière moi. Voilà. Tout redevint normal.
-Simple panne de courant les enfants, entendis-je ma mère dire.


Dernière édition par Ana Kristen. Lisveston le Sam 9 Mai - 22:17, édité 10 fois
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Ana Kristen. Lisveston

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MessageSujet: Re: Ana Kristen. Lisveston ||PESENTATION FINI||   Ana Kristen.  Lisveston ||PESENTATION FINI|| EmptySam 9 Mai - 16:43

POST 2

Le ciel pleurait...

Ana Kristen.  Lisveston ||PESENTATION FINI|| N10

FLASH BACK

Face à mon immense miroir en métal que j’avais déniché assez cher dans une des fameuses brocantes, où maman et moi avions pris l’habitude de fréquenter chaque troisième samedi du mois, j’examinais mon corps svelte et élancé d’adulte. J’avais le teint clair, mes yeux noisettes reflétant l’immense solitude et l’immense tristesse qui m’habitait et me hantait depuis maintenant de bonnes années. Je n’avais plus cette énorme touffe de poils qui surmontait mon regard, elle avait disparut et avait laissé naître une fine ligne de poil parfaitement bien dessinée. Mon nez était fin, les narines légèrement retroussées. Ma chevelure bouclé et brune d’autrefois avait totalement disparu, j’avais les cheveux plus clair, châtain, qui retombaient en cascade sur mes épaules nues. Mon regard se posta sur mes lèvres gercées, comme si j’avais couru un marathon et que j’avais été morte de soif, d’infimes craquelures s’étaient formées. Je passais un doigt maladroit sur ma lèvre inférieure, et comme chaque matin, des écailles tombaient dans le lavabo. J’ouvrais le placard sur ma droite et y dénichais un baume à lèvre que je tartinais l’instant d’après tant bien que mal sur mes lèvres en veillant à bien tout recouvrir. Machinalement, je quittais la salle de bain, et me dirigeais dans ma chambre en baillant. J’enfilais mon jean porte bonheur préféré, mon anorak noir à capuche, attrapais mon sac et allais dans le hall d’entré pour enfiler mes converses noir et blanche. Mécaniquement je sortais de mon minuscule appartement, près de Glasgow College, et le fermais à double tours avant de descendre à pied les deux étages qui me séparaient du monde. Je rabattais ma capuche, et m’engouffrais au dehors. Ce jour là, le ciel pleurait, il nous recouvrait de son immense regard triste et gris, déversant des torrents de larmes. Je connaissais très bien ce sentiment, il m’était très facile de m’y identifier. Il m’avait habité depuis des années... depuis ce fameux soir du 23 septembre 1995 : le soir où j’avais été définitivement et irrévocablement différente de tous ces humains. Cela ne faisait pas de moi un être spécial, loin de là, cela ne faisait que confirmer que j’étais destinée à errer seule sur Terre, et ma solitude me rongeait jour après jour. Je ne pouvais me confier à personne, je devais enfouir tout cela au plus profond de moi-même et vivre avec jusqu’à ce que le Seigneur décidait de m’ôter ce lourd fardeau. Alors sans même m’en apercevoir, je mêlais maladroitement mes larmes à celles du ciel. Pour un court instant, je me sentais comprise, comme si là haut, au ciel, on essayait de m’envoyer un message pour me dire que je n’étais pas seule, et que quelque part quelqu’un était tout aussi perdu que moi. Il fallait donc patienter parce que nos destins se croiseraient dans un avenir proche. Et ensemble, réunis, nous devrions accomplir des grandes choses. Mais pour le moment, je n’avais que pour seule compagne la solitude.

Les passants ne m’adressaient aucun regard, j’aurais très bien pu me faire agresser personne n’aurait réagis. J’étais invisible, comme cette dame qui était assise à même le sol, la main tendu, suppliant qu’on lui jette une petite pièce. J’avais 16 ans. Je savais me contrôler en public. Je ne me mettais plus à lancer des décharges électriques selon mon humeur. Avant, je ne réussissais pas à me concentrer suffisamment pour ne pas me laisser submerger par la colère et je ne coupais plus le courant de la ville malencontreusement. Un jour, j’avais même privé toute l’Ecosse d’électricité. Je souriais amèrement à ce souvenir. Je devais avoir 14 ans, je regardais à la télévision mon documentaire préféré sur les découvertes archéologique et tout ce qui avait un rapport avec ce thème. Le son n’était pas très fort, je cherchais désespérément la télécommande mais en vain. Les nerfs en pelotes, je m’étais levée pour augmenter le son à l’aides des boutons qui étaient placés sous l’écran et à peine ma main pris contact avec le gris froid de la machine que je provoquais un court circuit plongeant toute la ville dans le noir le plus total. Je continuais à marcher direction Glasgow College en empruntant la rue 66. Cette rue avait toujours été déserte, pourtant bon nombre de gens habitait les immeubles, c’était comme s’ils avaient peur de quelque chose de terrible. J’avançais sûrement, je surveillais mes arrières, je savais que j’aurais dû prendre le bus ou une autre rue, mais celle-ci était la plus rapide pour arriver au lycée. Le ciel devenait de plus en plus sombre. Là, je commençais à ressentir des choses étranges : il allait se passer quelque chose. Je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait être mais c’était une chose flippante, à vous glacer le sang. Plus j’avançais, plus mon angoisse et ma peur grandissait. Je m’arrêtais un instant pour reprendre mes esprits et me convaincre que je n’avais rien à craindre, j’étais dans une grande ville et certes dans une rue déserte, mais j’étais dans une grande ville peuplée de monde alors rien ne pouvais m’arriver. Je faisais une erreur fatale, une erreur de ne pas suivre mon instinct qui me répétait sans cesse que j’étais en danger et qu’il fallait rebrousser chemin. Je me donnais volontiers à la gueule du loup en continuant ma route. A la vitesse de l’éclair, une ombre passait devant moi. J’avais cru halluciner. Une ombre ne pouvait pas se balader sans corps. La seconde qui suivait, une autre passait à nouveau. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Bien trop curieuse, je tournais la tête à droite, une ruelle sombre là où les ombres avaient disparus, éclairée par un vieux lampadaire. Je voulais absolument savoir ce qui se passait, alors j’allais dans la ruelle sans avoir aucune idée de ce que j’allais trouver au fond.

C’était un cul-de-sac. Ce que j’apercevais me pétrifiait. Devant moi, deux personnes à l’allure plutôt ordinaire étaient positionnées de dos. Incroyablement vite, ils se tournaient face à moi. C’était un homme brun et une femme à la chevelure flamboyante. Leur teint était blafard, leur corps fin et athlétique, leur lèvres presque rouge sang. Et leur regard... mon Dieu, leur regard me transperçait l’âme. Ils me fascinaient presque. Me sentant comme attirée, je continuais à m’avancer vers eux. Arrivée à leur hauteur, je levais le regard et contemplait l’homme brun. Son regard changeait de couleur, il passait du vert à un bleu glace. On aurait dit un miroir, je réussissais à y apercevoir mon visage à l’expression si étrange. Lentement, la femme à la chevelure couleur feu se mettait à tournoyer autour de nous, ses pieds ne touchant quasiment pas le sol. L’homme me regardait intensément, il souleva sa main droite et m’effleura la joue gauche. Un frisson me parcourrait le corps tout entier au contact de sa main extrêmement froide mais agréablement douce. Je fermais les yeux, sentant son souffle sur mon cou. C’était comme s’il me reniflait, c’était très étrange mais j’aimais cela. Une douce musique dentant s’élevait dans les airs, je voyageais dans un tout autre monde. La femme tournoyait de plus en plus vite, sa bouche ouverte comme si elle parlait ou plutôt chantait. C’était elle la douce musique. Sa voix mélodieuse prenait possession de moi. Elle disait :


« Ana Kristen c’est toi, nous te cherchions voilà des millénaires
Ana Kristen c’est toi, nous t’avons trouvé
Ana Kristen c’est toi, tu es la clef
Ana Kristen c’est toi, au moment venu nous reviendrons
Ana Kristen c’est toi, ta place est du côté des vampires
Ana Kristen, tu accompliras de grande chose ».


Une déchirure. Toutes mes émotions s’accaparaient de moi. Je lâchais des étincelles de toutes les couleurs. Une bulle électrique se formait autour de moi, j’avais mal, très mal, que se passait-il ? Je me mettais à hurler de tout mon être. Mes vêtements prenaient feu, j’étais nue. La bulle avait disparue et à présent une infinité de fil d’étincelles bleues avaient pris la forme de mon corps. Je voyais les deux corps des étrangers en face de moi, le sourire aux lèvres, laissant apparaître les canines les plus grandes et les plus aiguisées au monde. C’étaient des vampires- à une beauté à en couper le souffle.

« Tu détiens un puissant pouvoir, humaine, disait l’homme, et nous avons besoin de toi à nos côtés, mais tu n’es pas encore prêtes. Nous avons patienté des millénaires alors nous pouvons encore patienter »

NOWADAYS


« C’est tout ce dont je me souviens », dis-je à Gillian Ethan Meester. Gillian est de loin le seul véritable ami que je possède. Nous nous étions rencontrés il y a de cela sept ans, à mes 18 ans. Il en avait 19 à l’époque, je le trouvais à part des autres, tout comme moi. J’ai donc appris à le connaître. Il nous a fallu quatre ans avant que l’on s’avoue mutuellement nos secrets. Il peut communiquer avec les animaux, choses plutôt étonnante, mais à ce niveau du stade plus rien ne m’étonne. Je sens qu’il ne me dit pas tout sur son histoire, mais j’attendrais qu’il se confie plus sérieusement à moi. Assis à notre table habituelle au fond du bar, nous sirotions nos cafés comme tous les matins avant que nous nous séparions pour la journée. Il allait à ses cours et moi j’allais suivre mes cours d’anthropologie à la faculté de Glasgow. J’étais en dernière année et j’avais hâte d’obtenir mon diplôme et fuir la Grande-Bretagne pour l’Europe ou les Etats-Unis. Mais j’avais l’intime conviction que tout ne se déroulerait pas comme je le prévoyais. Je savais que l’on m’observait de très près. Je savais que les vampires nous entouraient. Une seule chose me tracassait : Pourquoi ne m’avaient-ils pas mordu ou tué en ce jour pluvieux ? Qu’attendaient-ils de moi ? Une chose était certaine, ils me voulaient et me veulent pour arriver à leurs fins. Je pris une nouvelle gorgée de mon Capuccino frappé, salua Gillian, et sortit du bar. Le ciel était recouvert d’un bleu éclatant. Tout semblait normal, mais quelque chose se tramait. Cette fois ci, je ne ferais plus la même erreur qu’à mes 16 ans. Et quoiqu’il se passe, je me battrais jusqu’au bout. Même si cela devait me coûter la vie.




« I FOUND THE ONE I'LL SPEND FOREVER WITH »


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    Post Vacant? ;; Oui
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    Commentaires? ;; aucun
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William Lakeshore
Your magnificent and bloodthirsty... a d m i n
William Lakeshore


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▬ Citation : « Il y a un adage qui dit qu’on fait du mal à ceux qu’on aime : mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal » -Fight Club
▬ Musique : : Plug In Baby - Muse

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MessageSujet: Re: Ana Kristen. Lisveston ||PESENTATION FINI||   Ana Kristen.  Lisveston ||PESENTATION FINI|| EmptyDim 10 Mai - 20:04

Bonsoir & Bienvenue ! =)
Je suis navré pour le retard ... mais j'avais à faire ! ^^

Très bonne fiche ; tu es évidemment validée !
Et puis ... Natalie P. quoi ... <3 lol.

Have fun ! Wink
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Ana Kristen. Lisveston

Ana Kristen. Lisveston


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MessageSujet: Re: Ana Kristen. Lisveston ||PESENTATION FINI||   Ana Kristen.  Lisveston ||PESENTATION FINI|| EmptyDim 10 Mai - 20:30

Merci !
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MessageSujet: Re: Ana Kristen. Lisveston ||PESENTATION FINI||   Ana Kristen.  Lisveston ||PESENTATION FINI|| Empty

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