« He’s like the night and the storm in the heart of the sun »
Nom Complet ;; Aarhon James Loyd Herrigton Âge ;; 32 ans à sa transformation ; 16 ans d’existence vampirique. Date et Lieu de Naissance ;; 14 décembre ; écosse Orientation Sexuelle ;; bisexuel Métier (s'il y a lieu) ;; Traqueur Alignement ;; Neutre Bon
« THERE'S GOTTA BE SOMEBODY LIKE THAT »
Citation :
« Like fire and ice and rage »
Particularités Physiques ;;
Tout vampire possède un physique bien particulier dû à sa nature. Leur peau est pâle, très blanche, d’une douceur infinie, comme celle d’une peau de bébé mais s’avère très dure lorsqu’on tente de la couper ou de la percer. Par moment elle devient presque transparente, laissant apercevoir des veines bleues très jolies si ce n’est qu’elles sont effrayantes pour la plupart des humains. N’aimant pas sa nature, le vampire maquille souvent sa peau en la couvrant d’un fond de teint mat pour masquer sa véritable nature. Ses yeux sont d’un bleu perçant, humain il possédait un regard cristallin, d’un gris légèrement bleuté, mais la transformation a rendu ses yeux brillant, perçant et lorsqu’il se nourrit ou qu’il a soif, ses yeux se chargent de sang comme si les capillaires avaient éclaté. Comme pour sa peau, il masque soigneusement cette brillance assidue par le port de lentille rendant ses prunelles grises mais sous des lumières artificielles, même avec les lentilles, ses yeux paraissent facilement bleus. D’autres détails de sa nature vampirique peuvent transparaître. Ses canines par exemple qu’il masque de ses lèvres lorsqu’il parle par un jeu très ardu mais qu’il maîtrise parfaitement. Ses ongles également, très brillant et transparent, dont il couvre d’un vernis protecteur humain donnant l’illusion d’ongle parfaitement normaux.
Il y a cependant des choses que la nature de vampire ne change pas. Les traits du visage par exemple. Ceux de Aarhon sont fin, presque anguleux. Son visage est un visage marqué par les épreuves de la vie, c’est un visage possédant un caractère, ne passant pas inaperçu. Ses trais évoquent plus facilement la nostalgie et la tristesse que la joie. Et cela s’en ressent dans ses relations avec les femmes qui cherchent toutes à le protéger ne sachant pas que c’est lui le monstre dans l’histoire. Son corps est plutôt mince, fin et élancé. Par endroit on sent facilement ses os sous sa peau. Il n’a pas beaucoup de chair mais ses muscles sont parfaitement entrainés. Il n’y a pas en lui la moindre parcelle de grasse. Il faut bien dire que ses entrainements ne laissent pas la place à ce genre de chose et souligner le fait qu’il était maigre comme un clou à sa transformation.
S’habillant toujours avec le charme anglais qui est dans sa nature, puisque la transformation n’a pas changé son origine, il porte toujours des costumes qui lui vont comme un charme, paraissant pour le dandy qu’il n’est pas puisqu’il se moque pas mal de charmer ou non les demoiselles et encore plus de la mode. Il s’habille seulement comme il avait l’habitude de se vêtir lorsqu’il était humain. Les demoiselles sont pourtant malgré lui attiré par son allure, un espèce de petit air négligé qui apparaît sur lui, sa manière de se tenir un peu trop classe, ses cheveux qu’il ébouriffe en passant sa main dedans lorsqu’il est sous tension ou nerveux, son regard pétillant d’énergie, son sourire, c’est un tout qu’il ne voit même pas. En fait, il ne comprend pas pourquoi les femmes sont attiré par lui, persuadé qu’elles voient le monstre en lui.
Description Psychologique ;;
Savez-vous ce qu’il y a d’exaspérant avec les âmes torturées ? C’est qu’elles ne cessent de tourner dans tout les sens les mêmes idées, les mêmes fautes qu’elles ont commises et ne se contentent pas de laisser le remord les envahir mais ennuie les autres avec ces dit remords. Vous en connaissez ? Eh bien sachez le, les âmes torturés sont ce qu’il y a de pire chez les vampires. Imaginez un seul instant tous les remords qui vous viennent ne cessant jamais, durant l’éternité. Oui, rapidement l’idée de corde et de pendaison vous vient à l’esprit. Mais les vampires ne sont pas comme les humains. Leur esprit est plus penché vers la violence naturellement que vers la réflexion sur soi-même. Un vampire ne cherche pas à changer ou à évoluer, en fait, il redoute cela d’autant plus que son corps n’évoluera point et que son âme mettras plusieurs années voire des siècles à évoluer là où un humain met seulement une année ou deux. Le fait est qu’une âme torturée chez les vampires donne plutôt un électron libre d’autant plus dangereux qu’il peut guider son désir de vengeance, utiliser ses remords comme une arme. Vous ne savez pas ce que c’est de posséder une force inimaginable et des pouvoirs extraordinaires, vous ignorez quelle tentation cela peut susciter. En général ça donne envie de s’amuser et de profiter des petits plaisirs que l’immortalité peut offrir, mais chez quelque uns, cela peut donner des idées bien moins amusantes comme la vengeance.
Aarhon est un vampire tout à fait de ce genre, si vous enlevez le côté mievreux du vampire à l’âme torturée. Exit Louis de la Pointe du Lac ne s’abreuvant que de sang de rat pour étancher sa soif, Aarhon est un vampire du 20e siècle. Et son histoire est loin d’être aussi douce que celle de Louis. Loin de se morfondre sur son sort, le vampire est aveuglé par la vengeance. C’est un vampire qui fonce plutôt que de murir sa réflexion. Homme d’action mortel, rien n’a changé depuis sa transformation si ce n’est que ses gestes sont plus précis, ses attaques mortelles et sa vision nettement amélioré. Lorsqu’on lui a offert le don obscur pour le punir, lui l’a prit comme une arme qu’on lui offrait. Son esprit n’est pas aussi net qu’on pourrait le penser. La plupart des vampires à sa place aurait oubliés leur vie de mortel mais pas lui. Sa seule obsession est sa vie mortelle, qu’il rêve de retrouver. Et le seul moyen d’oublier cette affreuse douleur d’avoir perdu cette vie dont il n’a pas profiter est l’action. Il fonce comme s’il n’y avait aucun obstacle, comme aveuglé par la vengeance et pensant que sa nouvelle puissance agira dans son sens, toujours dans son sens. Mais s’il donne la sensation de n’être qu’un vampire combattant, qu’un simple guerrier de ses propres idéaux, ce n’est qu’une illusion.
Car déjà mortel, il possédait un esprit plus que brillant. Ses proches l’appelaient le petit génie avec affection lorsqu’il était enfant mais il a rapidement passé le cap de l’affection pour provoquer le trouble chez ceux qui le côtoyait. Son incroyable talent d’observation fine associée à son pure génie de déduction faisait de lui un Sherlock Holmes des temps moderne, capable de savoir immédiatement qui s’adressait à lui, grâce à de simple détail et d’en connaître rapidement les faiblesses. Ce genre de choses sont trop rare pour ne pas paraître effrayante lorsqu’on les rencontre. Aussi, solitaire il est devenu, et au fil de sa vie mortelle il a apprit à masquer son génie derrière un visage d’homme d’action, téméraire, ne songeant jamais aux conséquences de ses actes. Et en devenant un vampire, rien n’a changé. On parle souvent de transformation lorsqu’un humain mordu par un vampire devient à son tour vampire mais on n’évoque jamais le fait que l’esprit n’évolue absolument pas et que les traits de caractère lorsqu’ils sont si fortement imprimé, marqué par les épreuves de la vie, ne changent pas. C’est pour cela qu’il est rare de rencontrer des vampires transformés plus tard que vingt ans. Parce que ensuite, la vie a marqué l’être et même la transformation ne peut changer l’esprit et surtout le caractère imprimé.
Dernière édition par Aarhon J. Herrigton le Sam 21 Mar - 4:24, édité 9 fois
Aarhon J. Herrigton
Who am I then ? Nothigng… I’m just a story.
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« He’s like the night and the storm in the heart of the sun ;
Like fire and ice and rage. »
Sujet: Re: Aarhon J. Herrigton | like fire and ice ; and rage Sam 21 Mar - 3:40
« TONIGHT, OUT ON THE STREET, OUT IN THE MOONLIGHT »
Citation :
« Who am I then ? Nothigng… ? I’m just a story. »
Histoire Humaine ;;
Mon histoire commence dans une petite ville écossaise. L’été l’eau claire coulait dans les rivières et l’on s’y baignait avec joie. L’hiver, l’eau glaçait et il fallait prendre soin d’avoir fait des réserves pour se chauffer tout l’hiver. La forêt accueillait des loups selon la légende locale. Les enfants n’avaient pas le droit de s’y rendre la nuit tombée. Je naquis dans ce paisible endroit retiré de la civilisation. Bien que je sois né dans les années 50, cette petite ville ne connaissait ni le miracle de l’électricité ni le système de communication appelé téléphone. La plupart des habitants se déplaçaient encore à dos de mulet. Et les charrettes pleines de foin en été était monnaie courante. Tout semblait si tranquille dans cette petite ville. Les hommes voyaient leurs jours s’écouler avec bonheur. Rien ne semblait perturber leur vie. Pas même les loups hurlant la nuit tombant, pas même le vent hurlant dans les arbres, pas même les tempêtes franchissant les montagnes protectrices. Le temps passait même sans laisser son empreinte ici. Les mentalités ne semblaient pas avoir changées avec la guerre et sa fin. Même la guerre n’avait pas frappé ici. Tout semblait si pacifique. Mais uniquement en apparence.
Observez ce menuisier, ce qu’il affute dans l’obscurité de son atelier est un pieu. Regardez de plus près dans l’arrière boutique de l’épicier, c’est une véritable armurerie où l’on peut trouver des armes à feu des plus pointues. N’oubliez pas de jeter un coup d’œil dans la grange du fermier, vous trouverez des plus beaux exemples d’armes blanches, les plus belles épées, les plus belles lames d’Angleterre. Ne voyez-vous pas que dans la bibliothèque il n’y a aucun classique de la littérature, mais que de vieux grimoires anciens sans un millimètre de poussière. Savez-vous ce que contiennent ces grimoires ? Simplement des écrits de centaines d’érudits, de témoins, de traqueurs parlant d’une seule et unique chose : les vampires. Et plus le temps passaient plus la bibliothèque se remplissait, plus les munitions changeaient, plus les armes étaient perfectionnées. Chaque fête du village ne célébrait pas les moissons mais la mort de leurs ennemis. Non ce village n’était pas calme ni paisible, certainement pas paisible. Cette petite ville était remplie de chasseur et j’étais né parmi eux.
Nous étions deux à naître cette nuit là lorsque le soleil rougissait de ses derniers rayons l’atmosphère. Je naquis avec un frère jumeau. Nous étions deux à remplir le cœur de nos parents de joie. Nous étions deux à jouer dans la rivière baignant nos visages dans cette eau claire. Nous étions deux à courir en jouant au loup dans la forêt, songeant soigneusement à rentrer avant que la nuit tombe. Aux entraînements j’étais toujours le plus brave. Mon frère jumeau était plus faible que moi. Plus nous vieillissions plus il tombait malade, plus son petit corps chétif se fragilisait. Contre les autres enfants, sans cesse je le protégeais. Nous étions deux et nous avions l’impression d’être seul au monde. Peu importait les moqueries ou les compliments, les amis ou les ennemis, nous n’étions plus rien sans l’autre. Nos parents nous apprenaient la traque, la chasse, mais nous n’avions pas d’ennemis concrets jusqu’à ce qu’on nous juge suffisamment fort et âgés. Nous fûmes alors appelés sur la place du village où l’on nous demanda d’aller tuer le monstre dans les bois et de leur ramener la tête du dit monstre. Nous avions alors 7 ans et nous étions impartitions.
Ce fut ce jour là que la malédiction des traqueurs nous frappa de plein fouet. Aucun traqueur ne peut s’offrir le luxe d’avoir une famille, d’avoir une famille ressemblant un tant soit peu à une vie normale. C’est le prix à payer dis-t-on pour chasser les vampires et monstres en tout genre. Pour nous autre ce n’était qu’une stupide légende que mes parents disait braver chaque jour en se moquant, riant encore et encore. Il me semblait entendre leur voix plein d’écho résonner à mes oreilles, frappant douloureusement mes tympan alors que partout ailleurs le silence assourdissant régnait. Autour de nous les cendres que le vent balayait, les traces de sang que rien n’effacerait de ma mémoire, et au creux de ma main, celle de mon frère qui tremblait. Je baissais la tête vers lui. C’était la seule raison de survivre à tout cela. La mort, la peine, la désolation, la solitude, et lui au milieu de tout cela, qui m’observait tremblant de tous ses membres. Je n’avais plus que lui et je continuerais pour lui. Je serais là, à ses côtés tout au long de sa vie, je veillerais sur lui. Nous n’étions plus que deux. Nous qui souhaitions toujours n’être que deux, nous pouvions dire que nous étions comblé.
Lorsque nous allions dans une nouvelle ville, je prenais toujours une chambre de motel. Je trouvais une excuse minable pour expliquer que nous soyons deux. Papa arrivait, papa était en retard, mais il était assez vieux pour se débrouiller seul. Parfois on ne me croyait pas et je payais un passant dans la rue pour jouer son père. Cela ne marchait guère. Au fil du temps, je devenais plus malin. Je demandais à son frère de tromper la vigilance du gardien et volais les clés des chambres. Mon frère restait souvent dans la chambre quand j’estimais le danger trop grand. Lorsqu’il était dans la chambre, je cachais les armes à feu. Nous devions être vigilant avec nos armes, nous avions prit tout ce qu’il restait au village, mais elles auraient pu attirer l’attention des autorités pour nous. Et nous chassions ensemble. Plus le temps passait plus je trouvais des solutions pour que nous chassions des vampires plus anciens. J’utilisais des vieilles ruses et des sceaux pour piéger les vampires, mon frère attirait leur attention, alors que moi je venais armé et les mettait K.O. Il y eut bien des fois où la puissance de feu n’était pas suffisante, où nous risquions nos vies, mais j’étais toujours le plus malin.
Ce monde, ces villes, ces gens, nous n’étions pas habitués. La télévision était assourdissante et ses images trop violentes pour nos yeux. Nous avions du mal à écouter la radio, tout était si nouveau pour nous. Le téléphone était en revanche une fabuleuse découverte. Nous pouvions communiquer si facilement ! Mon frère adorait les bonbons. Il grignotait ces petites choses en si peu de temps alors qu’elles me faisaient mal à l’estomac et ne valait pas un bon steak fritte. Cela fut en revanche pour moi une découverte délicieuse. Nous évitions le contact avec les autres enfants ou les adultes mais il y eut des fois des femmes qui aurait aimé s’occuper de nous, et il était difficile de s’échapper de leur étreinte. Mais nous préférions être deux. Seulement deux.
Adolescents nous nous battions toujours pour les filles, il faut bien dire que nous avions les mêmes goûts. Mais nous étions toujours aussi proche. Du moins nous le pensions mais le fait est que notre proximité commençait à nous peser. Je nous voyais dans vingt ans toujours chassant ensemble et cette pensée ne m’emplissait plus autant de joie qu’auparavant. A présent que j’avais grandit, j’espérais que mon frère puisse avoir une vie normale. Il avait toujours été le plus faible de nous deux, il possédait un cœur en or et moi l’intelligence. J’étais dur et froid lorsque lui s’attachait à la vie humaine. Souvent il me sauva de mon désir de vengeance, sauvant sans cesse mon âme. Si la noirceur guettait mon cœur, et que ma lumière intérieur semblait brûlante, irradiant les personnes près de moi, la sienne n’était que douceur et chaleur, écartant les ténèbres en moi. Mais je devais songer à le préserver plutôt qu’à la sauvegarde de mon âme ou du peu de bonté qui m’habitais. Je l’incitais à suivre des cours, dans chaque ville, je nous construisais une nouvelle identité et le forçait à aller à l’école ce qu’il détestait bien évidement. Je lui mentais, lui disant qu’il apprenait pour nous deux. Ce que je voyais moi, c’était lui vivant une vie normale pour nous deux.
Je n’aurais jamais dû le laisser mener sa vie de son côté. Comme il l’entendait. Je voulais lui offrir une vie normale, je voulais qu’il puisse vivre comme un être humain et non un robot à qui ont aurait mis comme programme de tuer toute chose, créature anormale. Il a suivit les cours, m’obéissant. Et il s’est disputé avec moi lorsque je lui ai parlé d’université, de sa vie là-bas me reprochant de l’éloigner de lui. Je n’avais pas prévu ce qui est arrivé. Après notre dispute, il a fait ses bagages et a disparu. J’ai réalisé alors de quoi il parlait. A l’intérieur de moi, un grand vide s’est formé. Je ne pouvais plus respirer. J’avais si mal. Et je ne pouvais lui faire aucun reproche, c’était de ma faute. Mon frère, la seule chose qui me restait au monde, ma seule famille, mon seul ami, était partit au loin, et ne reviendrait pas. J’étais seul. Je continuerait le combat seul. Je n’avais pas l’habitude de la solitude. Mais il me frappait l’esprit que je l’avais recherché, je m’étais imaginé que mon frère ne devait pas être touché par cette boue que je remuais en cherchant les assassins de nos parents.
Les années passèrent. Je me battais contre les vampires avec acharnement. Mais pas une trace des assassins. Ils n’avaient pas parlé de leur victoire sur les traqueurs, ils ne s’en étaient pas vanté et j’en étais le premier surpris. Les vampires les plus jeunes étaient des proies facile que je pouvais éliminer en toute tranquillité. Leur jeunesses leur octroyait une force qu’ils ne maîtrisaient pas, et leur soif ne semblait jamais s’apaiser. Les vampires plus anciens en revanche ne cessait de me compliquer la vie. Des années, des siècles à combattre et repousser les attaques des traqueurs, ils avaient pris l’habitude de jouer avec nous comme de simples pantins. Nombreuses fut les fois où je parvenais à échapper à l’emprise de ces vampires, où je leur enlevait leur jouet, où je parvenais à les enrager au mieux à les blesser mais ils étaient encore trop fort pour moi, et moi, je n’étais qu’un jeune homme aveuglé par la vengeance.
Mon frère ne me donnait plus de nouvelle qu’à travers des lettres où il demeurait vague, il ne mettait jamais d’indice laissant deviner là où il se trouvait, nous avions grandit ensemble, nous étions jumeaux, il savait que j’étais un petit détective menant l’enquête pour découvrir qui était le vampire coupable, même si j’avais tendance à éliminer tous les vampires sur mon chemin. Il me disait qu’il était pas malheureux, il avait rencontré une jeune femme et passait des jours heureux loin de moi, loin de la chasse, loin des vampires. Lorsqu’il me parlait, il montrait un enthousiasme diminué, et moi je ne cessais de me poser des questions. Etait-il vraiment heureux ? Ne lui manquais-je donc point ? De mon côté, c’était de plus en plus obscure, je m’étais mis à boire parce que je ne parvenais à continuer ainsi mais je ne pouvais renoncer. Rien ne me permettait de retrouver l’assassin de mes parents, sans doute était-ce un trop gros poisson pour moi. Et mon frère me manquait trop. J’avais l’impression de n’être que le fantôme de moi-même.
Finalement, je rencontrais une femme fabuleuse que j’épousais. Elle me permit d’arrêter de boire, en m’offrant le bonheur. Bien qu’elle ne parvenait à me faire oublier mon frère, sa simple présence à mes côtés suffisait à mon bonheur. Je l’observait et je pouvais presque oublier tout ce qui était en moi plein de rage. Elle caressait mes cheveux avec tant de douceur. Sa présence à mes côtés était à la fois douce et calme, elle ne parlait pas beaucoup, mais son enthousiasme m’enchantait. Elle voulait découvrir le monde, elle voulait chercher des objets anciens et rare, et elle m’entraîna avec elle vers les chemins obscurs de nos découvertes. Bien que j’abandonnais au fur et à mesure la chasse je continuais à m’entrainer, j’étais certain que les vampires ne m’oublieraient pas même si moi je tentais de les oublier. Certains auraient donné cher pour me voir mort à leur pied. Mais ma petite femme radieuse était là et j’en oubliais presque tout.
Jusqu’au jour où nous reçûmes cette lettre très étrange nous invitant en Transylvanie. Pour information nul conte Dracula n’y réside, les vampires n’aiment guère ce pays pour en avoir été chassé durant le 19e siècle par cette vague d’obscurantisme ayant empoigné les humains. Je reconnu l’écriture de mon frère mais cette lettre était tellement étrange. Il semblait si vague et si mystérieux, je semblais y voir une note sarcastique. Je m’y rendais persuadé que mon frère avait quelque rancune envers moi et entendais me faire payer je ne sais quoi que j’aurais pu lui infliger. Cela me semblait d’autant plus étrange que dans ses dernières lettres il semblait enfin se décider à me revoir, heureux que j’ai abandonné l’idée de venger nos parents et qu’enfin je mène une vie, que je sois heureux. Il semblait si paternaliste à mon égard comme s’il avait attendu toutes ces années qu’enfin je change, qu’enfin j’oublie. Ma femme et moi fûmes reçu par mon frère en personne qui semblait froid, distant, et rancunier comme je l’avais supposé à ses mots.
Et tandis que mon frère parlait de notre vie faite de chasse, du fait que je l’avais laissé en arrière et qu’il m’en avait voulu durant toutes ces années, qu’il n’avait jamais abandonné contrairement à moi. Il me révélait une réalité que j’avais crains. Il n’avait jamais cessé de traquer, seulement, il s’était évertué à me faire croire en son bonheur. Et je lisais dans ses yeux de la culpabilité mêlé à de l’amour. Il avait voulu me protéger tout comme j’avais tenu à le faire de mon côté, maladroitement. Puis son ton changea. Il devint plein d’amertume, m’assurant que je n’étais pas si bon chasseur que lui, que j’étais même très mauvais, et que j’aurais dû lui laisser une chance. Apparu derrière lui une magnifique femme, une vampire, je la reconnu immédiatement à son odeur, à son cœur qui ne battait pas dans sa magnifique poitrine. Elle toucha mon frère qui se calma instantanément. Puis elle s’approcha de moi.
Transformation ;; Et maintenant ;;
Dernière édition par Aarhon J. Herrigton le Mer 8 Avr - 16:04, édité 7 fois
Aarhon J. Herrigton
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Like fire and ice and rage. »
Sujet: Re: Aarhon J. Herrigton | like fire and ice ; and rage Sam 21 Mar - 3:42
Transformation ;;
Dois-je vous confier une chose ? La transformation en vampire peut être une chose infiniment douloureuse si le vampire estime que vous n’êtes pas un danger ou qu’il veut justement voir votre souffrance, d’ordinaire, les vampires s’arrangent pour vous envoûter afin que vous ne souffriez pas. Moi j’ai vécu un calvaire. Mon sire avait envie de se venger tout simplement. Elle désirait ma souffrance. Je crois bien qu’elle était complètement folle. Car je ne lui avais absolument rien fait, et que sa vengeance datait de fort longtemps. Cette vampire avait manipuler mon frère pour en faire un simple servant. Si vous qui lisez ces lignes ignorez ce terme, un servant est un humain totalement dévoué à un vampire qui offre par moment son sang à cet humain afin de le rendre plus fort, mais aussi accro à ce sang si pur le rendant si fort. Et mon frère qui avait toujours eut un sentiment de faiblesse car j’étais toujours là à lui faire de l’ombre avait succombé à cette magnifique créature.
- « Mon cher Aarhon, savez-vous comme nous avons attendu ce moment, votre frère et moi. Nous voulions tellement rassembler cette belle famille, mais nous ne pouvions nous y prendre mal. Vous comprenez n’est-ce pas ? »
Ces paroles me paraissaient que pure folie. Que voulait-elle exactement hormis ma mort ? La belle vampire jouait avec ses doigts de fée. Je savais que plus je la voyais belle et attirante plus son charme agissait sur moi, stupide humain se laissant berner par une magie si faible et si vacillante. La belle vampire souriait, angélique dans ses traits. Mais c’est la peur qu’elle inspirait à ma femme qui serrait mon bras. Elle ignorait qu’elle avait affaire à une vampire, mais son sixième sens lui intimait de s’enfuir avec moi le plus loin possible, que cette femme voulait nous détruire, me détruire, et que mon frère la regarderait faire sans bouger, sans doute un sourire aux lèvres. Je me tournais vers ma femme, mais je ne trouvais rien de rassurant à lui dire. Je ne pouvais lui mentir en lui disant que tout irait bien, c’était faux et je le savais.
- « Nous avons dû attendre que vous arrêtiez ces idioties de chasse. Les temps changent mon cher Aarhon. Dans bientôt les hommes et les vampires vivront ensemble, partageront tout. Vous avez pris votre temps. Mais je savais qu’un jour, une femme admirable comme vous madame Herrigton viendrait jusqu’à vous et vous ferait oublier tout cela. Et nous avons continuer d’attendre. Il fallait que vous pensiez qu’il était prêt à vous pardonner. Vous seriez venu sur vos gardes autrement. »
Sale *** songeais-je non sans grossièreté. Elle semblait avoir très bien calculé son coup. Mon frère souriait d’un air mauvais. Ce qui ne rassurait en rien ma femme, à présent persuadée que mon frère allait aider cette femme vampire à nous tuer, qu’il y prendrait même un plaisir certain. Moi je n’en menais pas bien large. Je n’avais aucune arme sur moi, même pas un vulgaire calibre 9. La vampire descendit l’escalier d’un pas léger. On aurait dit qu’elle ne touchait même pas le sol. Une vampire suffisamment ancienne pour que sa puissance émane d’elle, et qu’en s’approchant son charme devienne impérieux me touchant moi et ma femme, nous rendant incapable de nous défendre.
- « Nous avons été si patient. Et nous avons été récompensés. Enfin ce jour est arrivé, sais-tu que je l’attendais depuis fort longtemps. Vous aviez été tous les deux, les seuls à m’échapper. J’étais venue prendre la vie de vos parents, et la votre par la même occasion mais lorsque je vous ai vu, j’ai su. J’ai su que je ne vous tuerais pas. Vous étiez destiné à autre chose. Vous êtes trop jeune. Mais on racontais il y a fort longtemps que lorsque naissait des jumeaux dans une famille de traqueurs, une malédiction se posait sur leur famille. Et vous étiez devant mes yeux, et je su que vous étiez destinés à des choses plus grandes. Mais il fallait que vous grandissiez. Je devais savoir lequel des deux était le plus fort, celui qui avait volé la force de son frère dans le ventre de leur mère. La légende raconte qu’un frère amène le malheur sur sa famille tandis que l’autre est emporté dans les ténèbres. Moi je viens prendre le dernier. »
Elle me fixa. Avant que j’ai pu faire un geste, elle se jeta sur moi. Ma femme tenta de la chasser en vain. Ses mouvements étaient trop faibles, imprécis, elle ne savait pas se battre, elle n’avait pas à le faire, elle n’avait jamais été de nature à aimer la violence, mais c’était le genre de femme qui n’apprécie pas qu’on touche à ce qui lui appartient, une femme prête à se battre griffe et ongle pour ceux qu’elle aime. Mon frère l’entoura de ses bras et la ceintura. Elle hurla comme une sauvageonne. Je pleurais. Elle était si belle et c’était sans doute la dernière fois que je la voyais. Pourquoi ne me battais-je pas ? Je tentais faiblement de la repousser, mais je n’essayais rien de suicidaire, je n’établissais aucun plan, contrairement à mes habitudes, c’était comme si je m’étais résigné à mourir. Mais elle n’allait pas me faire ce cadeau. Après avoir bu mon sang, elle se releva, le sang gouttant à ses lèvres pulpeuses, son regard de jade planté dans le mien. Et elle déchira la peau de son bras. Puis elle approcha son bras sanguinolent de ma bouche.
- « NON !!!! » hurla mon frère. « NON !!! Pas lui ! Pas ça ! Tu m’avais promis ! »
Ma femme profita de cet instant de faiblesse pour se libérer de l’étreinte de mon frère et se précipita vers moi. Je secouais la tête, lui intimant silencieusement de ne pas tenter de me défendre, de s’enfuir le plus loin possible. La vampire s’empara de la nuque de ma femme et la brisa. Je hurlais de douleur, une douleur insupportable, une brûlure irradiant mon corps, m’empêchant de respirer. La vampire me força à boire son sang mais je n’avais plus la force de me défendre. J’entendais mon frère hurler mais je ne le voyais pas. Je sentais mes lèvres appuyer avec force la veine, mes dents cisailler la chair, fouiller pour trouver le sang, ma langue racler chaque goutte de sang. Mais je n’étais pas là. Je m’élevais au-dessus de mon corps et je pleurais ma femme. Pourquoi ne voyais-je pas son âme gagner la lumière ?
- « Mon cher ange, que tu es beau. Le plus beau des diables sur terre. » faisait la vampire femelle caressant ma joue du bout des doigts. « Le diable a dû pleurer lorsque je t’ai créer. Tu seras le plus beau démon que la terre est porter. Tu seras si mauvais, si mesquin, je sais que tu seras parfait. J’ai tant attendu pour cela. »
Pendant qu’elle me caressait avec sensualité, mêlée à de la fierté, mon corps était agité de violent frisson. J’avais froid. J’étais en train de mourir. La douleur irradiait mon corps mais ce n’était pas la mort me prenant, la mort est plus insidieuse, tu ne la sens venir que lorsqu’elle est là, te couvrant de son manteau de glace, de ténèbres et d’oublis. Non, je brûlais en enfer pour la mort de ma femme, pour la perte de mon frère, je me damnais à la souffrance la plus terrible. Et pendant ce temps, mon corps se vidait de ses derniers restes d’humanité, je devenais peu à peu un cadavre frais, à l’odeur charmante, à la beauté éternelle. Doucement je me réveillais, la souffrance était toujours là, mais comme étouffée, comme lointaine. Et en avant plan, une soif terrible me brûlait la gorge.
Et maintenant ;;
Vous autres les vampires, vous savez que la soif ne s’arrête jamais. Elle était toujours là à se nourrir de vous, à tenter de vous corrompre. J’ai mis des années à apprivoiser ma soif. J’ai été longtemps un vampire malade qui tentait de se nourrir que d’animaux, de rats essentiellement, de chiens errants, et de chats sauvages, mais cela ne calmait en rien ma soif. Et parce que je la fuyais, parce que je ne l’écoutais pas, je fus bien plus destructeur de vie humaine. Lorsque ma soif devenait trop forte, j’attaquais tout et n’importe quoi. Mon instinct de vampire me poussait lorsque j’étais pris de frénésie à tuer les enfants de préférence du même groupe sanguin que le mien. Mon sire aurait dû m’apprendre à dominer ma soif, mais elle n’étais plus à mes côtés. Mon frère avait tenté de la tuer par jalousie. Elle fut gravement blessée et disparue. Par moment j’arrivais à ne plus la haïr, mais ces moments étaient trop rare. Durant mes premières années je n’étais que l’ombre d’un vampire, un rat grouillant, monstrueux, prenant les vies lorsqu’il ne pouvait plus se contrôler.
Il me fallut 9 ans pour apprendre à contrôler ma soif. Je prenais la vie à des criminels au début, et puis je me mis à ne prendre la vie que d’humains choisissant d’aider les vampires, d’humains leur offrant si généreusement leur sang. Vous pensiez que la vampirisation m’avait adoucit ? Au contraire. Dès que je su contrôler ma soif et ma force je reprenais le chemin de la traque. Tout avait changé. Je n’étais plus humain, la vengeance n’était plus à l’ordre du jour, mon frère avait disparu, mais tout ce qu’il me restait c’était la rage. J’avais de la tendresse pour mon sire et mon frère, ainsi en est-il lorsqu’on perd tout. Mais je les avais oublié à leur tour. Il ne me restait plus que cette rage au fond du cœur. Et je savais que les vampires que j’avais tenté de tuer en vain durant toutes ces années étaient enfin à porter de main. Je pouvais à présent les tuer. Aujourd’hui j’ai le True Blood qui apaise ma soif, s’il ne suffit pas, je tue quelques criminels. Et je suis le serial killer vampire. Je tue d’autres vampires que j’estime mauvais et dangereux pour les humains. Depuis mes premières années de vampirisme, je me suis calmé. J’ai appris à connaître ma nature et à l’apprivoiser. Je suis un vampire à la recherche d’une paix illusoire. Je rêve d’un jour où tout les vampires auront disparus, mais étant un vampire moi-même j’ai renoncé à tuer tous les vampires. Pour l’instant j’ai décidé de laisser en paix les vampires végétariens ne faisant pas de mal aux humains, mais un jour j’aurais la force de tous les tuer, un jour je pourrais enfin amener la paix, au nom de Lydia et John Herrigton.
« I FOUND THE ONE I'LL SPEND FOREVER WITH »
Pseudo ;; Eden Memories Âge ;; 21 ans Groupe ;; Code ;; Moi je vous mange d'abord! non mais oh! ^^ Validé par Wini'. Célébrité ;; David Tennant Post Vacant? ;; Nop Niveau rp ;; Je m’estime plutôt bonne en niveau rp, après c’est à vous de juger. Commentaires? ;; Magnifique design, contexte vraiment soigné, les descriptions des groupes sont parfaitement compréhensible, pas trop de redite vis-à-vis de la série, ça semble pas mal du tout. Présence sur 7 ;; Ça dépend des périodes, en général je poste un rp par semaine ou deux et je passe trois ou quatre fois par semaine sur le forum.
Dernière édition par Aarhon J. Herrigton le Mer 8 Avr - 16:19, édité 2 fois
C. Winifred Mellington
admin • My body's broken, yours is bent
Nombre de messages : 277 Age : 30 Pseudo : Ophée ; Panzanii. ▬ Citation :
« L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone. »
▬ Emil Michel Cioran.
Sujet: Re: Aarhon J. Herrigton | like fire and ice ; and rage Sam 21 Mar - 11:11
Bonjour & bienvenue sur True Blood ! Code bon, je valide (= ! Je te souhaite de passer un agréable moment en notre compagnie, ( ça fait très hôtesse de l'air 8D ) & bonne continuation pour ta fiche. (=
Aidan G. Williams
the admin • shall eat you
Nombre de messages : 784 Age : 32 Pseudo : J0KER ▬ Citation :
« Même en Enfer, régner est digne d'ambition ;
mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »
▬ John Milton
▬ Musique : : Nuit sur le mont chauve } Moussorgki
Sujet: Re: Aarhon J. Herrigton | like fire and ice ; and rage Sam 21 Mar - 15:21
T'inquiète Winnie, on aime les hôtesse de l'air x] Donc bienvenue et merci de ton inscription! Nous te souhaitons un bon vol en compagnie de True Blood Airlines et te souhaitons d'arriver à bon port!
William Lakeshore Your magnificent and bloodthirsty... a d m i n
Sujet: Re: Aarhon J. Herrigton | like fire and ice ; and rage Dim 29 Mar - 22:14
ATTENTION !
Il ne te reste qu'un délai de trois jours avant que ta fiche ne soit déplacée. Si tu souhaites partir et ne pas continuer ta fiche, merci de nous contacter par mp.
William Lakeshore Your magnificent and bloodthirsty... a d m i n
Sujet: Re: Aarhon J. Herrigton | like fire and ice ; and rage Mer 8 Avr - 20:24
Sorry, mais j'ai du mal avec ton personnage ! ^^ Dans quel groupe tu voulais être ? parce que bon neutre ... heum. C'est assez délicat vois-tu ! ^^ Sinon quel régime alimentaire as tu ? Ceci dit, très belle fiche
Aarhon J. Herrigton
Who am I then ? Nothigng… I’m just a story.
Nombre de messages : 27 Age : 36 Pseudo : Eden Memories ▬ Citation :
« He’s like the night and the storm in the heart of the sun ;
Like fire and ice and rage. »
Sujet: Re: Aarhon J. Herrigton | like fire and ice ; and rage Mer 8 Avr - 22:55
Non pas de soucis. Je suis blonde moi, je vois alligement je pense à donjon et dragon moi... Bon alors il est du groupe des Tru Blood, enfin il se nourrit de sang synthétique sauf lorsqu'il a une faiblesse (ce qui peut arriver à tout le monde, non?)
William Lakeshore Your magnificent and bloodthirsty... a d m i n
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