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Matthew Dahey McAdams

Do you dance with the Devil ?

« Il me semble parfois que mon sang coule à flots, ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots. Je l'entends bien qui coule avec un long murmure, mais je me tâte en vain pour trouver la blessure. A travers la cité, comme dans un champ clos, il s'en va, transformant les pavés en îlots, désaltérant la soif de chaque créature, et partout colorant en rouge la nature. J'ai demandé souvent à des vins captieux d'endormir pour un jour la terreur qui me mine ; Le vin rend l'oeil plus clair et l'oreille plus fine ! J'ai cherché dans l'amour un sommeil oublieux ; Mais l'amour n'est pour moi qu'un matelas d'aiguilles fait pour donner à boire à ces cruelles filles ! » La Fontaine De Sang, Charles Baudelaire.

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Matthew Dahey McAdams.

Matt.

Vingt-cinq ans (Apparence), Cent six ans (En réalité).

Treize Octobre, Paris - France.

Bisexuelle.

Encore à voir.

Vampire ne cherchant pas la compagnie des siens.

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I can't feel my senses. I just feel the cold. All colors seem to fade away.
I can't reach my soul
Extrait ;;

La jeunesse dorée d'un enfant complètement différent des autres.

Le gamin était debout, fixant les autres. Son regard aussi noir que le ciel les suivaient du regard. Chaque geste, chaque moment, il n'hésitait pas à les suivre. Un sourire complètement différent s'était enfin placé aux coins de ses lèvres. Il n'était pas comme ces autres gamins. Non. Il était différent, et il le savait. Sa vie avait toujours été exceptionnelle à ses yeux, il avait toujours su qu'un jour viendra où il sera reconnu des autres, craint par ces pauvres humains. Il posa ses yeux sur une petite fille aux cheveux dorés et commença à la dévorer du regard. Il n'était pas normal, il n'avait pas la mentalité d'un enfant de neuf ans. Lui ne pensait qu'à grandir, faire son possible pour être différent, et c'était réussi. Il se mordilla lentement sa lèvre inférieure et s'avança vers les gamins qui s'amusaient autour d'une balançoire. Ses mains se faufilèrent dans ses poches et il ne dit plus un mot.

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Laisse-moi jouer avec tes lèvres.

Mon baiser est tel un poison mortel,
Laisse-moi me faufiler entres tes lèvres,
Je t'apprendrai cette lointaine tendresse.

L'air de la campagne était agréable. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas venu ici. Il avait finalement décidé de partir de l'académie pour rejoindre la jolie créature qui l'attendait depuis une éternité. Cela faisait plus d'un an qu'il ne l'avait pas vue. Un an qu'il n'avait pas pu entrer en contact avec sa peau douce. Le temps lui avait paru si long qu'il s'était mit à compter les secondes chaque jour. Il avait disparu du jour au lendemain des rues de Paris pour se rendre par ses propres moyens près de Londres. Il avait fait ce voyage uniquement pour Elle. Pour la revoir, pour survivre. La fatigue s'était imposée sur son visage. Son teint pâle, ses cheveux bruns ébouriffés, ses yeux gonflés, et pourtant si sombres eux aussi. Son début de barbe mal rasée et sa bouche toujours entre-ouverte. Le jeune homme arrivait dans des champs où l'agriculture avait disparue, elle aussi. Il avançait, il courait, se dépêchant simplement car les secondes, les minutes comptaient. La jeune fille était là, ses cheveux blonds voletant dans le vent. Elle l'attendait elle aussi. Elle avait finalement fini par disparaitre de cette stupide église où ses bons vieux parents l'avaient placée, pour qu'elle ne commette aucun pêché. Lorsqu'elle se retourna, le garçon se mit à courir d'une force spectaculaire. Etait-ce donc l'amour, ça ? Un large aux lèvres, son teint avait repris de la couleur. Une année. Une année entière à être séparé d'elle, à ne penser qu'à elle. Ainsi, la rejoindre dans des rêves imaginaires. Le garçon lui prit doucement la main et se rapprocha de son visage. Il déposa ses lèvres et entra en contact avec celles de la jeune fille, beaucoup trop jeune pour lui. A peine eut-elle eu le temps d'échanger un court baiser qu'il se dégagea d'elle et l'enlaça férocement.

SHE. - J'ai eu peur que tu disparaisses. - murmura-t-elle.
HE. - Je ne pourrai faire une chose pareille. - déclara-t-il.

Ils n'avaient jamais vraiment parlé. La seule chose que le garçon faisait dès qu'il la voyait, c'était de lui baiser la main. Elle ne disait pourtant rien, éblouie de bonheur.

ATTENTION : il ne te reste plus que 3 jours pour terminer ta fiche !

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» Keira S. Silvermist {lOaDiNg}
» Une journée comme les autres { Matthew
» HopeWILLIAMS | « Le péché est la seule note de couleur vive qui subsiste dans le monde moderne. »