Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 ▬ natalia irina iordanou ; terminé

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Natalia I. Iordanou

Natalia I. Iordanou


Nombre de messages : 227
Age : 30
Pseudo : Bou
▬ Citation :
    « Le grand homme est comme l'aigle ; plus il s'élève, moins il est visible, et il est puni de sa grandeur par la solitude de l'âme. »
    Stendhal

▬ Musique : : Heart Throb ▬ Be Your Own Pet

Feuille de personnage
Soif ( pour les vampires ) ::
▬ natalia irina iordanou ; terminé Left_bar_bleue57/100▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty_bar_bleue  (57/100)
Relation : :

▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé EmptyVen 20 Mar - 16:23

▬ natalia irina iordanou ; terminé Signaturekaya002




« EVERYONE WANTS TO KNOW THEY'RE NOT ALONE »



    Natalia Irina Iordanou
    61 ans d'existence immortelle ; 19 ans d'existence humaine
    Née le 27 octobre 1929 à Stalingrad ▬ Russie
    Bisexuelle
    Poète
    Vampire libérale


« I FOUND THE ONE I'LL SPEND FOREVER WITH »


    Pseudo ;; Bou
    Âge ;; 15 ans
    Groupe ;; Vampire Libéraux
    Code ;; Validé par Wini'.
    Célébrité ;; Kaya Scodelario
    Post Vacant? ;; Yep
    Niveau rp ;; Vous jugerez plus tard. Enfin, en terme de longueur, je peux faire 30 lignes, comme je peux dépasser la limite de mots pour un post.
    Commentaires? ;; Que dire, à part "WOW" ? Je m'en tiendrais à ce mot ci.
    Présence sur 7 ;; 7/7 pour le moment.


Dernière édition par Natalia I. Iordanou le Sam 21 Mar - 14:32, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas
Natalia I. Iordanou

Natalia I. Iordanou


Nombre de messages : 227
Age : 30
Pseudo : Bou
▬ Citation :
    « Le grand homme est comme l'aigle ; plus il s'élève, moins il est visible, et il est puni de sa grandeur par la solitude de l'âme. »
    Stendhal

▬ Musique : : Heart Throb ▬ Be Your Own Pet

Feuille de personnage
Soif ( pour les vampires ) ::
▬ natalia irina iordanou ; terminé Left_bar_bleue57/100▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty_bar_bleue  (57/100)
Relation : :

▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: Re: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé EmptyVen 20 Mar - 16:23

▬ natalia irina iordanou ; terminé Signaturekaya005

« TONIGHT, OUT ON THE STREET, OUT IN THE MOONLIGHT »


    POST 1 ;; jour de votre morsure

    Qui aurait même pu imaginer qu'en ce jour, la délicate fleur que j'étais allait mourir pour revêtir l'habit noir, qui seyait depuis plus de 60 ans ? C'était pourtant un jour comme un autre. Les oiseaux ne chantaient pas, le ciel n'était pas éclairé par le doux soleil, et au coin des rues, les gens affamés et détruits se comptaient moins bien que le nombre d'étoiles à la nuit. Les dix neuf années que j'avais vécu dans ce monde n'avaient pas été glorieuses pour la Russie, et ma vie n'en avait été que plus dure. Si j'avais été enfant de bonne famille, surement que je n'aurais aujourd'hui aucune conscience de la souffrance environnante, des difficultés de la vie et de l'apparente facilité de la mort. Certains se battaient, certains abandonnaient avant la fin de la course, et laissaient leurs proches dans un accès de faiblesse, ou de lâcheté. J'étais jeune, et je ne savais pas si cela signifiait que tout était plus dur pour moi, ou au contraire, plus facile. Je ne pouvais résolument pas dire que ma vie avait été heureuse, ayant été obligée de grandir beaucoup plus vite pour mon petit corps, de prendre tout en main quand la seule personne que je connaissais ne le pouvait pas. Je ne la haïssais pas, je ne pouvais résolument accepter une telle idée, mais mon cerveau s'efforçait d'effacer son image au fil du temps avec plus de coups de gomme que nécessaire. Imaginer sa figure ne faisait que la rendre plus floue, et je laissais donc mon esprit vagabonder à des pensées moins agréables. Malgré ce qu'elle avait fait de ma vie, je me raccrochais à cette figure maternelle comme la seule source de protection que je connaissais, même si j'avais été amenée à la protéger elle plus qu'elle ne l'avait fait pour moi. Cela m'apaisait, calmait mes angoisses, me détachait encore plus de la réalité que tout pouvait le faire. Il y avait cette bulle, dans laquelle je me logeais, perdant mon regard dans le vide et sortant littéralement du monde, qui me semblait chaude et agréable. Un petit coin qui était toujours présent, et qui me rassurait dans les moments les plus durs. Il faisait partie de mon être, être qui m'était le seul fiable. Qui serait toujours présent, et non versatile comme les autres humains. Je me connaissais, je croyais me connaître, je libérais mes émotions sur le papier, avec l'impression que les autres ne comprenaient pas. Ils étaient séparés de moi par un mur de béton, différents dans leur manière de penser, leur manière d'agir. Je ne pouvais dire si je les haïssais ou s'ils me faisaient peur. S'ils me semblaient inférieurs ou supérieurs. Je savais juste qu'il m'était impossible de me mêler à eux.

    Il faisait sombre. Dans ce quartier de la ville, les éclairages étaient rares, et je regardais fixement le sol pour ne pas marcher sur quelque objet inconvenant. C'était ma promenade du soir, mon éternelle marche à la recherche du tout ou du rien, celle qui me clarifiait l'esprit, m'apaisait. Il était rare de croiser du monde à cette heure là, et je pouvais me loger dans un coin de mon esprit sans crainte que quiconque m'y dérange. Mes sens s'apaisaient, ma perception du monde extérieur était quasi inexistante, et je restais seule avec moi même. Je m'étais trouvée d'une compagnie intéressante, seule compagnie de toute façon, que je m'autorisais à avoir. Mes pensées vagabondaient sur des sujets, grotesques ou philosophiques, qui menaient toujours au même point, le rien. A quoi me servait ce petit moment ? A ne pas tomber dans la folie. A ne pas perdre mon équilibre mental, à ne pas céder à des accès de rage, de colère, de tristesse. Rester désespérément la fille sans sentiments, sans expressions, celle qui marche sans accorder un regard, celle peut-être qui se croit mieux que tout le monde. Les opinions sur ma personne étaient vastes, différentes, mitigées, et même si je feignais n'y prêter attention, je travaillais en silence sur ce que je reflétais. Rares étaient les masochistes qui osaient m'adresser la parole, et même si je n'étais pas forcement agressive dans ma façon de parler, ils avaient l'air de prendre peur. J'étais frêle, maigre, je n'aurais même pas pu faire de mal à une mouche. J'étais faible, et je fuyais devant le danger. Dans ces cas là, il semblait que les autres humains me considéraient comme le danger, bien que je n'aie jamais compris ce qui pouvait bien se tramer dans leur esprit. Ils devaient être si compliqués, alors que j'étais si simple. Alors qu'ils avaient l'air de considérer ma manière d'agir comme étrange, je me ressentais en constante présence d'extraterrestres. N'était-ce pas normal, de préférer rester seule au lieu d'être oppressée dans la foule ? De ne vouloir paraître hypocrite comme les autres, à sourire et prétendre aller bien, de faire semblant d'aimer quelque chose ou autres, juste pour se faire accepter ? Feindre l'intérêt alors qu'il n'y a que de l'indifférence, cet art ne m'avait pas été donné. Ils étaient tous si forts ! Il m'arrivait de les envier, il m'arrivait de souhaiter plus que tout au monde de ne pas me transformer en une de ces créatures conformes, et dont des milliers de sosies existaient. Les mêmes habits, les mêmes expressions, les mêmes sentiments. Les mêmes problèmes, même peines, même joies, même intérêts, même goûts. Tous ceux-ci, je ne savais pas les déterminer dans moi même, et je ne savais comment ils pouvaient le faire. Je cherchais la vérité, je courais après, et je n'arrivais jamais à l'attraper.

    Les sons habituels de la rue ne m'étaient plus audibles, seuls restaient le bruit de mes pas sur les pavés. Mes oreilles restaient ouvertes pour les éventuels bruits hors de l'ordinaire, mais il ne m'arrivait en général pas grand chose. Il arrivait bien sûr que je croise quelques mâles qui s'amusaient à me provoquer, après une dure nuit surement passée à enfiler verre après verre, ou quelques couples qui semblaient bon de faire une promenade romantique dans un quartier aussi peu joli. Il y avait toujours des fous. Je ne savais pas ce qu'était que l'amour, mais cela les poussait à faire des choses assez insensées. Se sacrifier pour quelqu'un d'autre, faire tout pour lui faire plaisir, penser à quelqu'un d'autre avant soi même. Ces idées me semblaient farfelues, et renforçait mon impression de décalage. Ils semblaient tous prêcher la magnificence de ce sentiment. D'autres, pessimistes, assuraient qu'il ne causait que peine et souffrance. J'écoutais les avis, emmagasinais les idées pour avoir le plus de perceptions possibles, et restais désespérément neutre. Je donnais rarement mon avis, que dis-je, je ne le donnais jamais. Il m'était impossible de me placer sur une position, de trouver des arguments, et de défendre mon opinion. J'étais ouverte aux essais, aux expériences, j'essayais toutes les choses nouvelles que l'on pouvait bien m'apporter, sans pour autant pointer du doigt celle que je préférais, celle que je détestais en tous points. Tout semblait avoir la même saveur, la même senteur, la même couleur. Avec mon petit âge je ne connaissais rien de la vie, et tout me semblait parfaitement identique et fade. C'était triste, selon les autres. Pour moi .. ça allait. Tout allait. Jamais plus, jamais moins. Quelque chose commença à changer. Des pas me firent relever la tête et ma respiration s'arrêtait quelques secondes, avant d'apercevoir une personne tout à fait normale passer à mes côtés. Je la fixais, un instant, essayant de deviner ses traits dans la noirceur, mais elle repartit aussi vite et furtivement qu'elle était arrivée. Il était rare que je m'arrête alors que ma marche était enclenchée, mais je restais pourtant immobile quelques secondes. Peut-être était-ce une hallucination. Signe de ma folie ascendante. M'appuyant sur cette position, je recommençai à marcher vers une destination inconnue, le silence et le calme étant revenus. Néanmoins, ce petit événement pourtant anodin m'avait expulsé de ma bulle, avait stoppé ma réflexion, et rien que ça avait suffit à me donner un petit mal de tête. Reprendre le pas, à mon rythme, et se replonger dans un état semi conscient.

    Des bruits de pas me perturbèrent une seconde fois, et je me laissais tomber vers le mur à ma droite pour m'y appuyer quelques instants. Après avoir gardé mes yeux fermés deux secondes tout au plus, je scrutais l'obscurité pour déterminer leur provenance, mais la rue me semblait complètement déserte. Ma respiration s'accélérait, ma poitrine s'affaissait et m'étouffait. Ces manifestations physiques, de la peur j'imagine, ne me plaisaient guère, surtout étant donné que je n'étais pas forcement paniquée dans ma tête. J'étais calme, toujours. Y avait-il des raisons de s'inquiéter ? Aucunes. Des pas dans la rue ne devraient pas être un problème, même quand ceux ci semblaient être l'œuvre d'un fantôme. Je me remettais droite, époussetait quelque peu ma robe noire, croisait mes bras, et avançait jusqu'au milieu de la rue. Quelques pas, et je retournais la tête, persuadée d'avoir entendu quelque chose. Impossible de faire le vide dans de telles conditions, même si je m'efforçais de replonger à chaque instant de répit. J'avançais, j'entendais, je me retournais, et rien. Peut-être qu'en plus des hallucinations visuelles, les auditives arrivaient. Étais-je vraiment folle ? Cela m'agaçait. Je devais considérer l'option d'arrêter ma marche là, peut-être était-ce un signe. Rentrer dans mon habitation, sale, sombre, silencieuse, vide de toute activité. Me coucher dans le matelas si fin qu'il était dur pour moi de trouver le sommeil, et essayer d'oublier tout le monde alentours. L'idée ne m'était pas exactement charmante. Peut-être que ce n'était juste qu'un test, également, et que dans quelques minutes tout au plus tout ce manège arrêterait aussi vite qu'il avait commencé. Cette option m'était beaucoup plus plaisante, et je reprenais mon activité comme s'il ne s'était absolument rien passé. Mais le bruit recommençait, je me retournais, et encore mon corps s'emballait. Je décidais de rester immobile, espérant que l'homme -si c'était bien cela qui produisait le bruit- sortirait de sa cachette, oserait me dire pourquoi il se jouait de moi comme ça et me laisserait partir. Personne ne me connaissait, je ne connaissais personne, il était évident que ce ne pouvait être quelque chose de personnel. Je poussais un long soupir et attendais de longues secondes, tandis que le bruit s'était complètement effacé. Ne restait que moi, la respiration accélérée, peu vêtue par un froid glacial, avec une silhouette peu attrayante. Je n'étais dotée d'aucuns réflexes, et ce serait être très optimiste de penser que je me défendrais si jamais quelqu'un osait m'attaquer. Semblable à une poupée malléable. Je ne faisais rien, je n'avançais ni ne reculais, je restais sur place, immobile.

    J'étais maintenant persuadée qu'un être était quelque part, autour de moi. Je ne savais s'il hésitait, s'il jouait, ce qu'il était, mais à vrai dire, ce genre de questions ne me traversaient pas l'esprit. Tout ce que mon cerveau était en capacité d'analyser, était qu'il troublait la tranquillité de mon cerveau, un point c'était tout. A peine je levais la jambe pour effectuer un pas qu'un autre bruit se fit entendre dans mon dos, et je reposais immédiatement le pied au sol. Alors que je commençais à tourner la tête, un douleur fulgurante dans mon dos me fit perdre l'équilibre, et un instant, ma joue était contre le sol froid. Un coup m'avait été assené, je ne savais pas comment, je ne savais par qui, mais mes nerfs étaient en alerte. Et je restais là, couchée, en attente de quelque chose d'autre. L'idée de relever la tête, pour savoir pourquoi, comment, ou autres ne me vint même pas à l'esprit, et je restais là, prête à subir ce que le destin me réservait. Tour à tour, tous mes autres membres reçurent ce qui leur était destiné. Mes bras, mes poignets, mes orteils, mon ventre, mon corps entier était endolorie, et seule ma tête avait été épargnée. Je devais être bleue. Violette. Entièrement bleue et violette. Je ne savais déterminer si cela devait être joli ou incroyablement pitoyable, que cela continuait. Jusqu'à ce que je ne sente plus mon corps. Qu'il n'y ait plus de son, plus d'image, plus rien. Je restais étendue dans la rue, m'éloignant de toute perception de l'extérieur et me ressourçant seulement en mon être. Même si j'étais dans une posture qui se devait d'être tout sauf apaisante, je ressentais du plaisir. Dans la douleur. Je ne savais combien de temps je restais étendue là, sans savoir vraiment où j'étais. Coincée entre la prison de mon corps et la liberté de mon esprit dans les airs, mais une main se saisit de mes vêtements, et me relevait. Ne tenant plus sur mes jambes, je me laissais tomber, mais la main tenait bon. Je n'ouvrais pas les yeux, délectant ce moment comme aucun autre, lorsque un contact de peau contre peu me fit frémir. L'humain -je supposais- rapprocha sa tête de mon cou. Je ne savais pas si elle était la même qui venait de me battre, mais je chérissais autant cette personne que l'autre. Je sentais ses dents caresser ma douce peau, jusqu'à ce que celles-ci rentrent dans ma peau avec ardeur. J'étais euphorique. La vie s'éteignait petit à petit, mais j'étais dans un état tellement inconnu que je m'y complaisait. Je sentais, je ressentais, et me sentais plus vivante que jamais. Pourtant, mes membres, mon cerveau, tout s'engourdissait, et je tombais lentement mais surement vers l'inconscience, jusqu'à ce que l'être retire enfin ses crocs acérés. Il m'offrait son propre poignet, et je me surprenais à boire le précieux liquide. Mes souvenirs devinrent confus, mais je me réveillais au petit matin avec une furieuse soif. Trois humains perdirent la vie. Les pauvres chous.





Dernière édition par Natalia I. Iordanou le Ven 20 Mar - 20:25, édité 9 fois
Revenir en haut Aller en bas
Natalia I. Iordanou

Natalia I. Iordanou


Nombre de messages : 227
Age : 30
Pseudo : Bou
▬ Citation :
    « Le grand homme est comme l'aigle ; plus il s'élève, moins il est visible, et il est puni de sa grandeur par la solitude de l'âme. »
    Stendhal

▬ Musique : : Heart Throb ▬ Be Your Own Pet

Feuille de personnage
Soif ( pour les vampires ) ::
▬ natalia irina iordanou ; terminé Left_bar_bleue57/100▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty_bar_bleue  (57/100)
Relation : :

▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: Re: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé EmptyVen 20 Mar - 16:24

    POST 2 ;; jour important de votre vie de vampire

    Mes journées vampires se ressemblaient tellement. Pourtant, j'avais tellement voyagé depuis que j'avais été transformée, habituée à voir de nouveaux paysages tous les jours, et à accueillir des lecteurs de toutes formes pour mes écrits. J'étais à Glasgow, et je haïssais retomber dans une routine qui m'était tellement abjecte. Recommencer les mêmes gestes, avoir les mêmes pensées, encore, et encore. J'avais traversé maintes et maintes fois toutes les rues de la ville, observé toutes les maisons et retenu leur architecture complexe. Les gens semblaient tous se ressembler, et je ne prenais même plus de plaisir à les observer. Si je prenais du plaisir auparavant à chasser, à m'amuser à effrayer les gens et à boire leur sang sans un soupçon de regrets, je m'étais repentie et me nourrissait à présent d'une nourriture toute à fait artificielle. Ce n'était pas si mauvais que ça, mais cela enlevait beaucoup d'amusement au quotidien. Que restait-il pour les créatures de mon espèce ? Le plaisir de la chair, parmi d'autres. Je m'y adonnais régulièrement, comme tant d'autres immortels. Peu importait la personne, peu importait le lieu, peu importait l'âge, peu importait la race. Il n'y avait aucun attachement sentimental de quelque sorte qu'il soit, ce n'était qu'une manière de sentir vivant parmi tant d'autres. Ironique, quand on savait à quel point j'étais plus proche de la mort que ces humains. Je ne les voyais spécialement comme des inférieurs, au contraire, je gardais mon état d'esprit d'avant renaissance. Humain, vampire, personne de toute sortes, ils me semblaient tellement différents. La seule différence était que je partageais quelques similitudes avec certains d'entre eux, ce qui était une des raisons qui m'avaient poussé à venir dans cette ville. J'avais envie de fuir, et de rester à la fois. C'était un sentiment tellement frustrant. Depuis que je m'étais mise à boire cet étrange liquide, je me sentais étrangement différente. Beaucoup plus proche de l'ancien moi que de la créature que j'étais devenue. Cela m'effrayait. Je me sentais de plus en plus faible, psychologiquement, alors que j'avais travaillé toutes ces années à devenir plus dure que jamais, en ce qui concernait mes rapports avec les autres. Alors que je n'aurais même pas considéré un instant adresser la parole à quelque personne qu'il soit, j'en venais même maintenant à répondre à certains qui engageaient la conversation. Si quelques rares affirmaient que commencer à parler était un signe d'une ouverture sociale certaine, qui était très bonne pour mon esprit dérangé, je me sentais plus mal que jamais.

    Un rayon de soleil s'infiltra entre les rideaux tirés, pour caresser chaleureusement ma peau nue. Je déplaçais rapidement ma jambe, par envie de laisser mon corps dans l'obscurité. Bien que la lumière ne me faisait rien, j'avais toujours été, mortelle comme immortelle, une créature de la nuit. J'avais l'habitude de rester pendant la journée enfermée dans mon appartement, seule, à écrire, et à ne sortir que le jour parti. Moi qui aimait être cachée par l'ombre et par l'absence de lumière, les rues étaient maintenant fort éclairées, ou en tout cas beaucoup trop pour ma petite personne, et il m'était même désagréable de m'y promener à des heures tardives. Il arrivait bien souvent que je croise d'autres personnes de mon espèce, qui s'étaient pliées à ce régime restrictif ou pas, mais je leur adressais rarement la parole. Il y en avait bien qui avaient tout mon respect et que je pouvais admirer pour leur grandeur, mais ça s'arrêtait là. Rien que le mot amitié me faisait froncer les sourcils, et je pensais toujours aujourd'hui que personne n'avait besoin des autres pour évoluer, surtout moi. Avec une grande agilité, je m'extirpais des draps qui avaient abrité quelque homme des minutes auparavant, et étirait mon corps endolori. Depuis que j'avais appris les sensations que pouvaient m'apporter la douleur, il n'était plus nécessaire de me retenir. Toute occasion de me blesser était prise avec grand plaisir, et le fait que les humains ne puissent plus me taper avec leurs petites forces lorsque je les chassais était un désavantage. J'étais masochiste et je ne me cachais pas. La souffrance était un pouvoir, et m'apportait de l'inspiration pour mes écrits. Écrits, dont la source semblait se tarir avec le temps. Je rejetais la faute sur cette boisson, qui avait été le seul changement conséquent de ma vie. Ou alors cette ville, où il ne semblait se passer rien d'intéressant. Je ne pouvais provoquer les évènements, et je ne pouvais qu'attendre quelque drame d'où tirer quelques pensées. Peut-être un échec de la boisson Tru Blood. Je n'avais pas d'avis, comme toujours, sur la question, et n'adorait pas ceux qui suivaient ce nouveau régime. Je ne détestais non plus ceux qui décidaient de rester sanguinaire. La raison qui m'avait poussé à expérimenter cette drôle d'idée ? Le discours d'un vulgaire humain. Bien ficelé, il fallait l'avouer. Et comme j'étais influençable, je m'étais volontiers plié à l'idée de ne plus répandre la douleur et la souffrance, et me mettre une muselière. C'était une expérience. Je n'étais plus un monstre, bien. Que j'en sois un ou non .. Cela m'importait guère.

    D'un pas à peine audible, je me dirigeais vers le miroir qui ornait mon armoire. J'avais l'air d'une pauvre petite fille qui avait bien besoin de manger, car telle était mon apparence lorsque j'avais été transformée. Mon corps n'avait plus changé, et il ne changerai plus jamais. Cela m'était égal. Je ne me trouvais ni moche ni jolie, comme toutes les choses qui pouvaient bien régner dans ce monde. J'étais loin d'être imbue de moi même, et était loin de la personne qui passait des heures à s'admirer dans le miroir. Après quelques secondes à m'être regardée nue comme un ver, il ne manquait plus qu'on croie que j'étais excitée par mon propre corps, j'ouvrais les deux grandes portes de bois pour choisir quelques habits. J'aimais le froid, ainsi mes vêtements cachaient toujours le strict minimum. Il n'existait au monde un t-shirt que je n'avais transformé en robe, et mes jambes étaient pour le moins visibles. Humaine, je m'habillais avec ce que j'avais. J'étais pauvre. Vampire, j'avais amassé assez par mes crimes pour avoir des tenues plus convenables, bien que loin d'être élégantes. Après avoir enfilé des sous vêtements et un t-shirt noir, ma couleur de prédilection, je prenais place sur ma chaise et gardais le regard fixé sur les feuilles blanches qui se trouvaient devant moi. Une main dans mes cheveux en désordre après la fin de nuit agitée, et je tapotais avec agacement le stylo sur le papier. J'avais l'habitude que les mots viennent naturellement jusqu'à ma main, qui traçait machinalement les mots qui constituaient les poèmes. J'écrivais en russe pour la plupart, mais avais appris bon nombre d'autres langues dans mes nombreux voyages. Ainsi, j'avais amassés des écrits en allemand, français, italien, portugais et tant d'autres. S'il y avait au monde une chose qui m'était facile, c'était l'apprentissage des langues. Cela devait bien être une catastrophe à l'oral, ne dialoguant qu'avec le plus strict minimum de personnes, mais je m'étais occupée à travailler à l'écrit le plus possible. Je n'allais bien sûr pas m'arrêter au nombre de langues que je savais à présent, et continuerai surement jusqu'à ce que je .. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à apprendre, j'imaginais. A moins que je me fasse tuer un jour. Il y avait de ces gens qui semblaient prendre les vampires en chasse, et qui s'amusaient à les tuer. Par vengeance personnelle, bien souvent. Voici encore un des désavantages à s'attacher à ne serait-ce qu'une personne, l'on finit par oublier toutes celles qui sont autour.

    Une minute passa. Puis une trentaine. La feuille restait désespérément vierge, et l'ennui, même après un temps si court, menaçait de pointer son nez. Mes pensées vagabondaient, et j'avais même oublié l'objectif principal que je m'étais donné en posant mes fesses sur ce siège. Comme il semblait que je n'étais bonne à rien pour le moment, je décidais de tirer ma chaise vers l'arrière et de passer deux mains dans mes cheveux, ce qui ne fit que rendre encore pire le désastre capillaire que je pouvais avoir occasionné. La pièce était toujours dans la plus profonde obscurité, mes yeux étaient tellement habitués que la lumière ne faisait guère une grande différence. Elle était inutile, futile, et je priais parfois pour qu'elle ne revienne jamais à l'aube. Mes prières n'avaient jamais été exaucées, comme toutes les autres ne s'exauceraient sans doute jamais. Que pouvais-je bien faire en m'exposant au monde, en sortant de mon sombre appartement pour aller au grand jour ? Absolument rien. Pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir cette petite voix au fond de mon esprit, qui me sommait de m'y essayer. Qui sait, j'y trouverais peut-être l'inspiration. Alors que je passerais dans la rue, un vampire se déchainerait sur une pauvre petite fille et déclencherait de l'émotion chez toutes les personnes aux environs. Chez moi aussi, pendant un court instant, jusqu'à ce que j'aille déverser le tout sur les pages grâce à la plume magique et que mon esprit s'en retrouve épuré de tout sentiment passager. Sans même prendre la peine de revêtir une veste, je sortais de mon appartement et sortait de l'immeuble d'un pas félin, pour me retrouver dans le bruit, l'odeur, la vue de la ville. L'odeur alléchante de leur sang me titilla le nez, et l'envie de boire quelques pichets de ce sang artificiel me vint immédiatement à l'esprit. Quelques personnes m'observaient, et je distribuais quelques regards inexpressifs, qui devaient surement passer pour des regards noirs étant donné la rapidité à laquelle ils détournaient tous la tête. Je n'étais pas méchante, je ne voulais pas particulièrement les faire fuir. Qu'ils me laissent tranquille, et c'était tout. Certains scrutaient ma tenue, il était vrai que les collants en résille dont j'avais seulement couvert mes jambes y étaient peut-être pour quelque chose, et le fait que mon t-shirt s'arrêtait tout juste à la limite de ce qu'il fallait bien cacher. Ce genre de tenues, en plus de pouvoir sentir la température environnante mieux que personne, semblait attirer les mâles comme des mouches, ce qui n'était pas pour me déplaire. Tant qu'ils ne s'osaient pas à me coller plus que le peu de temps que je leur accordais.

    Il faisait beau. Quelle mauvaise journée. Il semblait que tous les facteurs avaient été rassemblés pour que je me sente plus que mal, et que le destin se jouait de mon humeur comme il tirerait sur les fils d'un pantin. Une expression plus que morne au visage, je m'avançais dans la foule, me cachant dans l'ombre le plus possible pour échapper aux rayons malfaisants. J'étais aussi pâle, sinon plus, qu'un vampire se devait de l'être. Ma destination ? Je n'en savais trop rien. Cela me rappelait les balades que je faisais, lorsque j'étais encore humaine et innocente. J'avais arrêté ce genre de rituel dès que je m'étais transformée, remplaçant ces moments de calme par des moments de chasse. La seule différence avec la balade en Russie était qu'ici, il y avait du monde, et ils avaient l'air beaucoup plus heureux. Bizarrement, cette caractéristique avait le don de me donner le cafard, et j'aurais presque souhaité qu'à ce moment le vieux touriste qui se trouvait juste devant moi se fasse mordre par un vampire du coin. Je scrutais la foule comme je le pouvais, essayant de voir une silhouette familière parmi tous ces corps, mais il ne fallait pas trop espérer. Je n'avais qu'un nombre très limité de connaissances et je doutais qu'ils soient aussi masochistes que moi pour aller se mêler au monde de la façon la plus inutile et grotesque qui soit. Ma démarche était lente, et mes yeux plissés, peut-être éternellement en attente de quelque peu d'action. Après des dizaines de minutes de marche monotone, je décidais de m'asseoir, non par fatigue mais pour observer. Je prenais place sur un banc, le regard dans le vide, et commençais à regarder les gens, pour ne pas dire analyser. Leur expression, leur allure, leur physique. Peut-être deviner quelle pouvait bien être leur vie. Je ne me cassais pas la tête, et cela me permettait seulement de me calmer, comme tant d'autres choses. Alors que mon regard vagabondait à la recherche d'une nouvelle « proie », il en croisa un autre auquel il ne se serait probablement pas attendu. Mon cerveau, mes globes oculaires, mon corps tout entier se figeait, et je restais immobile. Pendant un temps que je ne saurais déterminer, alors que j'étais d'habitude très bonne à cet exercice. Mes pensées s'étaient arrêtées de circuler un court instant, avant d'affluer en grandes vagues, tandis que je gardais inexorablement mes yeux plongés dans les siens. Je ne le connaissais certainement ni d'Ève ni d'Adam, mais j'avais envie de m'approcher. Pourtant, je n'avais envie de rien. Je n'avais jamais envie de rien. De toute façon, mon corps s'occupait pour moi d'interdire tout geste dans sa direction, tandis que lui semblait me fixer autant que je pouvais le faire. Plus que l'impression de l'avoir déjà vu quelque part, ou l'impression de le connaître, j'avais l'impression de me voir.



Dernière édition par Natalia I. Iordanou le Sam 21 Mar - 2:43, édité 7 fois
Revenir en haut Aller en bas
Natalia I. Iordanou

Natalia I. Iordanou


Nombre de messages : 227
Age : 30
Pseudo : Bou
▬ Citation :
    « Le grand homme est comme l'aigle ; plus il s'élève, moins il est visible, et il est puni de sa grandeur par la solitude de l'âme. »
    Stendhal

▬ Musique : : Heart Throb ▬ Be Your Own Pet

Feuille de personnage
Soif ( pour les vampires ) ::
▬ natalia irina iordanou ; terminé Left_bar_bleue57/100▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty_bar_bleue  (57/100)
Relation : :

▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: Re: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé EmptyVen 20 Mar - 19:34

    Je ne me posais la question de savoir quel sorte d'être était-il, car il ne pouvait appartenir qu'à la même que la mienne. Une telle beauté, une telle prestance, une telle présence. Il était résolument un vampire. Peut-être que toute personne qui croisait son regard avait la même réaction que la mienne, mais il semblait autant accroché au mien que moi au sien. Cela devait sembler plus qu'étrange. Les gens passaient devant mes yeux, et ils restaient immobiles. Mes paupières avaient tout simplement peur de se refermer, par crainte que l'être disparaisse juste la fraction de seconde où les yeux ne l'auraient plus en champ. Je souffrais, et cela ne faisait qu'augmenter mon excitation. J'avais l'impression qu'en ouvrant la bouche à cette instant, en débitant tout ce que je pouvais bien avoir sur l'esprit, n'importe la distance, n'importe le bruit qui pouvait couvrir le son de ma voix, il me comprendrait. Pourtant, je ne le connaissais pas, tout cela n'avait rien de logique, et mon cerveau semblait me crier que tout ceci n'était qu'un rêve, ou une hallucination. Cela devait surement être ça. Un mirage de mon esprit, encore une méchanceté de la vie, qui me donnait des sensations et me les arrachaient la minute d'après. Mais il restait, et je restais. Tout m'avait pourtant l'air bien réel, et je décidais de m'accrocher à l'idée que ceci était la réalité, même si je devais être déçue par la suite. Je n'osais m'approcher, je restais distante, et essayais de garder une expression aussi terne que possible. Ou au pire, neutre. Son regard me donnait l'impression d'avoir le pouvoir de sonder mon esprit, et de le comprendre totalement, aussi étrange soit-il. Il ne me paraissait pas extraterrestre, il ne me semblait pas décalé comme tous les autres, il était juste .. lui. Qui que « lui » soit-il. Soudain, je pris peur, mes membres se déverrouillèrent et je fus en mesure de me remettre debout. Je rentrai bien vite jusqu'à mon appartement, acte que je regrettai par la suite. Au moins, j'avais eu ce que je voulais, matière à écrire, événement changeant, quelque chose qui différait de la routine. Aussi étrange soit-il.


Dernière édition par Natalia I. Iordanou le Sam 21 Mar - 2:43, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Aidan G. Williams
    the admin • shall eat you

Aidan G. Williams


Nombre de messages : 784
Age : 32
Pseudo : J0KER
▬ Citation :
    « Même en Enfer, régner est digne d'ambition ;
    mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »
    John Milton

▬ Musique : : Nuit sur le mont chauve } Moussorgki

Feuille de personnage
Soif ( pour les vampires ) ::
▬ natalia irina iordanou ; terminé Left_bar_bleue87/100▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty_bar_bleue  (87/100)
Relation : :

▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: Re: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé EmptyVen 20 Mar - 23:38

Ohhh Bouuuuuuu!! <3
Et t'as pris ma Natalia en plus!! (L)
Bonne chance avec ta fiche! <33
Revenir en haut Aller en bas
Natalia I. Iordanou

Natalia I. Iordanou


Nombre de messages : 227
Age : 30
Pseudo : Bou
▬ Citation :
    « Le grand homme est comme l'aigle ; plus il s'élève, moins il est visible, et il est puni de sa grandeur par la solitude de l'âme. »
    Stendhal

▬ Musique : : Heart Throb ▬ Be Your Own Pet

Feuille de personnage
Soif ( pour les vampires ) ::
▬ natalia irina iordanou ; terminé Left_bar_bleue57/100▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty_bar_bleue  (57/100)
Relation : :

▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: Re: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé EmptySam 21 Mar - 2:44

Finii !
Si on pouvait juste effacer le message de Winnie (tu as un petit surnom)
Et voili voilou
Revenir en haut Aller en bas
C. Winifred Mellington
    admin • My body's broken, yours is bent

C. Winifred Mellington


Nombre de messages : 277
Age : 30
Pseudo : Ophée ; Panzanii.
▬ Citation :
    « L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone. »
    ▬ Emil Michel Cioran.


▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: Re: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé EmptySam 21 Mar - 10:00

    Chouuu le petit surnom <3 ! Et j'ai effacé mon message (= .

    J'ai a-d-o-r-é ta fiche, je n'ai pas pu m'en décrocher.
    Tu as une bonne syntaxe et une excellente orthographe.
    Bref, je dis oui. (=
Revenir en haut Aller en bas
https://true-blood.forum-actif.net
Aidan G. Williams
    the admin • shall eat you

Aidan G. Williams


Nombre de messages : 784
Age : 32
Pseudo : J0KER
▬ Citation :
    « Même en Enfer, régner est digne d'ambition ;
    mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »
    John Milton

▬ Musique : : Nuit sur le mont chauve } Moussorgki

Feuille de personnage
Soif ( pour les vampires ) ::
▬ natalia irina iordanou ; terminé Left_bar_bleue87/100▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty_bar_bleue  (87/100)
Relation : :

▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: Re: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé EmptySam 21 Mar - 15:00

ADORÉ AUSSI!
Validée miss! <3
Revenir en haut Aller en bas
Natalia I. Iordanou

Natalia I. Iordanou


Nombre de messages : 227
Age : 30
Pseudo : Bou
▬ Citation :
    « Le grand homme est comme l'aigle ; plus il s'élève, moins il est visible, et il est puni de sa grandeur par la solitude de l'âme. »
    Stendhal

▬ Musique : : Heart Throb ▬ Be Your Own Pet

Feuille de personnage
Soif ( pour les vampires ) ::
▬ natalia irina iordanou ; terminé Left_bar_bleue57/100▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty_bar_bleue  (57/100)
Relation : :

▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: Re: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé EmptySam 21 Mar - 15:07

Merciiii vous deux *.*

Citation :
ma Natalia en plus!!
t'étais obligé de mettre ça pour me mettre la pression toi hein ! xDD
Revenir en haut Aller en bas
Aidan G. Williams
    the admin • shall eat you

Aidan G. Williams


Nombre de messages : 784
Age : 32
Pseudo : J0KER
▬ Citation :
    « Même en Enfer, régner est digne d'ambition ;
    mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »
    John Milton

▬ Musique : : Nuit sur le mont chauve } Moussorgki

Feuille de personnage
Soif ( pour les vampires ) ::
▬ natalia irina iordanou ; terminé Left_bar_bleue87/100▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty_bar_bleue  (87/100)
Relation : :

▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: Re: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé EmptySam 21 Mar - 15:14

Bah c'est mon pitit perso, Natalia, un de mes préférés en plus <33
Revenir en haut Aller en bas
Natalia I. Iordanou

Natalia I. Iordanou


Nombre de messages : 227
Age : 30
Pseudo : Bou
▬ Citation :
    « Le grand homme est comme l'aigle ; plus il s'élève, moins il est visible, et il est puni de sa grandeur par la solitude de l'âme. »
    Stendhal

▬ Musique : : Heart Throb ▬ Be Your Own Pet

Feuille de personnage
Soif ( pour les vampires ) ::
▬ natalia irina iordanou ; terminé Left_bar_bleue57/100▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty_bar_bleue  (57/100)
Relation : :

▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: Re: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé EmptySam 21 Mar - 15:23

(ou comment ne pas empirer les choses xDD)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty
MessageSujet: Re: ▬ natalia irina iordanou ; terminé   ▬ natalia irina iordanou ; terminé Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
▬ natalia irina iordanou ; terminé
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ▬ natalia irina ; don't stare at me.
» I have to take the air... | feat Natalia I. Iordanou
» Heather Wind [Terminé]
» JASPER DRAKE MACDRAW; [ FINI; TERMINE]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: CLOSER, PLEASE :: HIDE THE BLOODY KNIFE :: bailing out of jail-
Sauter vers: